Ottawa Public Library Digital Collections

Le Courrier d'Ottawa, 10 Jan 1863, p. 1

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eclui da malheurou® David McLane: Cette reproduction d'un doew f maintenant <excessivement rar mccompagnée de notes fort im.l Les éditenrs--propriétaires publient, dut 16 convert de cétts livraison, un io ae e etty d 20 L'hon. A. A. Dotion, éla acclamation r llocldz:l; 23 Lhon fl" Tessier, clo s::m A Rimouski ; 26 Les corps de Banks, Fremont et Mufimull placés sons le commandement de Pops comme étant Parmée de la Virginie ; Les confédérés commencent leur .r.'.T. aftaque contre les fedbrax devant Richmond. 25 Banks aitagué a Winchester retraite vers Harper's i'er;{.. I'armée de Mc-- Dowell traverse le hannock et entre dans Fredérickburg. fl.). L'armee du Gé héral Banks traverse le Potomac pour échup-- per & la poursuite des confédérés, Le pre-- sident demande une nouvelle levée de trou-- fi'- 27, Prise d'}ll:noéver Court--House. lotion ade t réunion du Parle-- ment c.mfl. fin de janvier ou an commencement de Février tous les ans. 31, BataiHie dite des "Seven pines,, devant Rich-- mnd'cansée par Pattaque des confédérés. Juin.--65 Détaite des troupes francaises les Méxicains prés Puebla ; L'hon M. E'o(he, élu membre du Conseil exécutii par meclamation ; 6 Engagement naval devant Memphis aux fédéraux ; 9 Parlement proro-- g6 ; L'hon M. Fnle{ rééln par acclamation pour Watter}no. 13 L/hon solliciteur est reélu membre pour Argenteuil par acclamation. 16 Défzite des FFMOrlux prés Charleston ; in n en uen y ® . w( 170. 2. °P 'R000r en proprigtes. Sentence de Mille trouvé coupable d'avoir tué Allison, il est cendamné & un emprison-- nement perpétuel. 15, Butlor émet a la Nouvelle Orleans ia célébre proclamation re-- lative aux insultes faite & ses troupes par les femmes. 17, arrivée du Great--Eastern & New-- York. 19, Le Président Lincoln annulle la proclamation du Général Hunter déclarant Pesclavage aboli dans son District. 24 Les @onfédérés attagnent le général Banks dans Ia vallée da Shemmdoci et le: forcent de retraiter | j@squ'd Wincheeter. . Formation dun nouvat ministere. Lt t t Mai.--ler. Ouverture de la Grande exhi-- bition & Londres. 2, Lhon. Proc. G. Mac-- Donald fait motion qu'on fasse la 24. lecture du _ Bill pour la réorganisation de la milice. 4,Evacuation de Yorktown par les conféderés et occupation de ceite place par les lédéraux. Bataille a Williamsburg entre avant garde des fédéraux et Parriere garde des confedé-- rées. 6 [,os confederés se retirent de Willi-- amsbarg. g, Butaille & Forington prés de Co-- rinthe. Le général Hunter émet une procla-- mation de Ia loi martiale dans les états de la Georgie de la Floride et de la Cariline du Sud, ot comme Pesclavage et la loi martiale sont incompatibles il déclare Pesclavage abolie dans ces Etats. 10, Grand feu & Troy gem ; l)(l),('l'n' de valeur en propriétés. Mn e dn d n ooe [ECRCCCS _ Arril.--2, Miles trouvé Boupable du meur-- rre dAllison, Cour du Bane de la Reine & Montréal ; Arrivée de McClelian & la for-- teresse Monroe ; 6, McClelian apparait de-- vant Yorktown ; Beauregard attaque Par-- mée fédérale & Pittsburg--Landing ; 7 L'a-- dresse, dans le Conseii Législatif, expri-- mant une profonde vyr:})ulhiu pour la Reine tans son affliction est adoptee : L'adresse de Passemblée Législative, en réponse an Dis-- cours du trone est présentée ; L'assemblée législative concoure dans Padresse de con-- doléance faite & la reine au sujet de la mort du Prince son époux. L'nrmge Fedérale & Piusburg--landing est attaquée par Beaure-- gard, maie les assaillants sont repoussés ; 16 Le Président, des E.U.signe un bill pour |'émancipation des esclaves dans le bii- trict do Colombie ; 18 Débaele du Richelicu, grand désastre, pertes considérablés en fait de bateaux ; 19 McDowell arrive sur le Ra-- ahanneck en face de Frédéricksburg ; 23 i- navigation est ouverte & Montreal; La flotte fedérale passe le fort Jackson sur le Mississipi; La Nile--Orleuns se rend ; ces-- sion du gor! Ml}snn; M. Seott d'Ottawa de-- mande dana le Parlement Canadien la Z6me lecture du BiII'Pour écoles séparées. _ Mars.--3 A. Johnston nomme gouverneur du Tennessé ;--6 Le Président recommande an Congres dengager les Eiats & esclave a émanciper les negres et de leur donner une com'ron-tiou. !fion de M. Boston, sherif de Moutréat, figé de 75 ans. . La bataille de Pea--Ridge se termine par la retraite des confédérés. . Mort du général Ben--McCul-- loch tué. 9 Attaque du Monitor par le Mer-- rimac ; --10 James Brown peadu & Toronto" r le meurtre de Sheridan Hogan, M. P. F.m 11 Manassas 6vacué par les confédérés et--occupé par les fadéravx. _ McClelian pread le commandement de Parmée du Po-- tomac; 15 4. M. Delisle, Eet., nommé Sherif au lieu et place de M. Boston, déce-- dé ; 20 Premiére session du septiéme parle-- ment du Canada. Sur motion de Sir E. P. Taché, secondée par Phon. Malcom Came-- ron, Sir A. N. McNabest nommé orateut du conseil Législatif, 28 pour ; 23 contre. Lhon. M. 'gnmotle, membre pour Trois--Ri-- viéres, nommé orateur de Passembléé 16-- gislative, pour 86, cortre 53. _ . Fevriér.--14 Prise du Springfield, Miss. par les fedéraux. $2.000 sont prélevées pout (gection dane statue & s Reine. M ()_M lnlm( m réunion des Chambres pour le 20 -- mars. écoulée. Cest ce que, dans Hlintérét de maniére coacise possible et en pastaht par dossus les petits évenements, contrairement aux junroaux anglais. Jantier.-- . E'--M"" J ;;3?-&:. sont remis 'entre maing vernement Britanique & bord du Rinsido et du Provin-- 11 nest m,--h.-m, au commen-- h]llud-ldou.l : i 'il;ux ev.:: wenls qu! oo eoar eccompie pairiest Pysnes Les Soirees Canadiennes ux abotings, "Yu6 nous croy~ (La fin au prochain numéro.) 18 62. JOURNAL PUBLIE DNSLES INTERETS FRYNCO--CANA DIENSDUCYNADA CENTRAL ue tont ce le pays allait retirer en dthange ds sommige tuprmes qn'il x enfouies dans ces eomtrndio;', so bornait & beancoup demnnill.m fi"lhexm rables, mais inutiles | 'est tout ce ces n'étaiont pas & moitié weligvés, ot que tont ce rmn allait ratimar an "Nous connaissons les ceuvres de cette commission, dont Nexistence nous a été révélée de fois a autre lors-- qu'on a vn quwelle avait découvert que des sommes considérables avaient été payées aux entrepreneurs par un commussaire non--responsable, lequel commissaire n'avait pas m&me consta-- té si leurs réclamations étaient justes ou raisonnables, on méme s'ils avaient des réclamations, et tout cela sans le consentemnent de ses colldgues, lais-- sant aingi le public sous |'impression glx'il y avait quelqne chose de louche ans cette affaire. "Une antre fois, cétaiz un livre on un document enlevé frauduleusement par quelques employés intéressés A le faire disparaitre, et an moyen duque} on eut découvert tout mystére ac-- compagné de frandes grusi{ru; mais & partces faits ct quelques autres éga-- lement ahsurdeflancéu de temps en temps pour faire oublier les lentenrs de la commission et tromper les mi-- nistres en les tenant dans F':ttente de plus grandes découvertes, cette com-- mission n'a encore rien fait autre chose ' que d'empocher ung forte sornme d'ar. "En juin dernier, loreque la com:-- miesion, chargée de faire une con---- quéte a égard des édifices publics & Outaouais, fut nominée, nous nous souvenons avo'r entendu dire plus d'une fois, a M. Sandfield MacDonald que cette enquéte durerait un mois ou cing semaines au plus, avec promesse que, J.oendant ce temps, la commis-- sion dévoilerait des faits resez éton. nants pour confimer la nécessité le sa nomination ; en un mot, quelle allait envelopperdans une accusation de collusion et de fraude, toutes les personnes concernées dans la cons-- truction de ces édifices, depuis les mi-- nistres de la couronne jusqn'an der-- nier commis des travaux ! "Au temps_ indiqué par le @obe, reprend l'&;n'(m, le mesurage sera--t-- il terminé ? Nous ne le pensons pas ; les causes qui ont retardé son achdve-- ment existent encore et continueront a exister jusqu'd ce que le gouverne-- ment soit convaincu de l'absurdité de cette enquéte et de inutilité de la commission qui terminera see travaux aprés qu'elle aura cofté & la Yrovhwe soixante on quatre--vingt mille pias-- tres ! "Les calculs et le mesurage des tra-- "vaux des édifices d'Ottawa ne ge-- "ront pas finis avant un mois, et "le rapport de la commission va étre retnnfié dautant." The Globe de jou-- di, 11 décembre. On ne doit pas oublier, comme on l'a va ci--dessus, que les Soirées Cana-- diennes ne sont expédiées qu'aux per-- sonnes qui ont payé lour abonnement de Pannée. Nous traduisons du journal I' Union Particle judicieux quon va lire sur les édifices d'Ottawa. Editeurs--Proprigtaires. Nous sommes informé que les pre-- miéres livraisons de 1862 seront rem-- plies par un morceau de poésic sur un sujet canadien et par une étude 16-- xendaire de mceurs canadiennes. D'autres travaux incdits, dis & la plumede plusicurs écrivains, suivront ces premi€res productions, en alter-- nant avec des reproductions de docu-- ments intéressants sur Thistoire inti-- me du pays. personnes qui s'intéressent aux Smlz&v Canadiennes sont priées de faire connaitre cet avis & leurs amis, et les journaux qui regoivent les Soi-- rées voudront bien, en retour, faire connaitre la substance de cet avis & leurs lectears. auront fait tenir la somme d'UNE PIASTRE aux éditeurs--propriétaires soussignés. _ On peut s'abonner en tout temps ; mais iF:n de l'intérét des souscrip-- teurs et des éditeurs que la chose se fasse le plus tot pousi%l& ons devoir faire connaitre in exsenso & nos lectears; le voici : Les Soirées Canadhennes continue-- rout a étre publiées, de la méme ma-- nigre et aux mémes conditions que par lepassé. _ _ L'abonnement étant payable d'a-- vance, les livraisons du recueil no se-- ront adressées qu'aux personnes ({ni anront fait tamiv Je s2l.2.2 anmina lent i Brovsskav Frieres ZOGOTYZ Ph MEILLEUR ORIGINAL D1 SPONIBLE p¥ it.on . pu _ choisir quelqu'un de 'pIA-:'e"tthepqne ?:: de %éu?uvn'r les frandes, s'il y en eut cues ? Wane 'cotmipter quil y 'aurait lorigtemps qne le pays aurait de lui un rapport, an-- quat phncun ponm!\:u &r Avee lui, le gonvernemont be serait épar-- bien des embarras, et aussi le re-- oche d'agit avee trop 'Pesprit ' de * Pourquoi des officiers du dépar-- tement, qui ont déj@ fait ce travail * Au dire de plusieurs hommes de profession éminents, tout archi-- tecte ou mesureur habile, avec un aide et un commis, peut, dans 10 se-- maines, mesurer chaque pouce des 6dificen ot dresser et élaborer une analyse él un rapport exacts, sans étre obligé de travailler constam-- ment ot pendant de longues nuits comme trou¥eit nécessaire de le faire cespabirres mesureurs d'Oata-- Ouais. eux comme les autres, de son exac titude ? > ** Et enigore, sile mesurage était terminé, ou & la veille de Patre ; mais il ne l'est certainement pas, et lorsqu'il le sera, & quoi servira--t--il ? Les entrepreneurs voudront--ils, l'ac-- cepter ? sue'lle garantie auront--ils, ©* Ces témoignages n'ayant pu in-- criminer personne on ne voulut pas perdre loccasion d'exercerle patro-- nage, et nous voyons qune lemesura-- ge a été décidé exprés pour emplo-- yer un grand nombre d'indivi§un. dont plusieurs ont un salaire auquel seulement quelques hommes de pro-- fession auraient droit de prétendre. Un secrétaire, trois mesureurs spé-- ciaux, deux mesureurs permanents, trois commis des travaux, deux com-- mis adjoints, (A part des messagers) et dont le salaire collectif s'6léve de 86 a 100 piastres par jour, ont 6té employés & ce mesurage depuis le commencement de juillet, et rien n'indique encore qu'd sera terminé d'ici & des mois. Ajoutez a cette dépense les faux--frais .considérables qui en découlent, et ce ne découlent et cene sera pas encore tout, car jusqu'aux neiges, ces messienrs ont employé une armée de terrassiers, de porte--métres et autres pour se faire aides. Avec ce qui précéde, nous devons aussi mettre en compte les frais de M. Page durant les qua-- tre mois qu'il aém Outaouais avec deux aides, et pendant lesquels il a di négliger de nombreux et impor-- tants travaux dont il est clurggo et aprés, nons %ourrnn- effirmer qu'il était impossible defupiller plus in-- considérément lesdeniers du public. La soi disante extravagance des pre-- mi€res estimations n'est rien com-- parée & celle--l8. Les témoignages entendus pen-- dant plusieurs -emninu', et dont beau-- coup ont été obtenus d'une manidre clandestine et irréguli¢re ; clest--A--di-- re autour du comptoir d'un hotel, la nuit, par un commissaire rien moins quedélicat quant aux formalités, d'un frund nombre d'ouvriers et journa-- iers sans ouvrages, et paroonoé%:ent affamée, d'entrepreneurs ruincs et autres, et dont plusieurs d'entre eux étaient préts Mrébiter autant de faus-- setés qu'on voudrait moyennant un desllar par jour, d'un ou denx om-- ployés infidéles qui ont appliqué le temps qu'ils devaient au gonverne-- ment & commnniquer & ceux qu'ils savaint étre hostfles & leurs protec-- teurs et chefs, tels renseignements et et faits vérédiques ou non qui pou-- vaient leur nuire, conduite gont nos lecteurs connaissent le résultat. wil y a, le mesurage, assuréinent, 2e do{t pas étre difficile, et des per-- sounes compétentes ne mettraieut pas grn'd temps i'h faire ! 2s jouttiet -- 1Ottama ili-- C.) amedi matin 10 Janvier 1863. ceanx de Whusigue suivants, renant de in part de M. Bobter Rer..~L'enfant et PAlonette" ~--"Marche de in Reine"--Drowney Polka® --*Fountain 6f Poarls"--Ces moreeans sont trés jolie ot Pon, peut so les procurer no ma-- \puisih do masiqte d'Ottawa. mlfn" Pore Paillier dn-m[r'n Jeudi pro-- in tne lecture : Sujet--*" o hlfi;;hlm n'ayons pas m;-» viter Jn venir I'écouter, it il lm ra.r , pour' que is grudde do:'&mmlcmn pat e 1 oi se aux fich"?k n:'donslq alde hlm:;m bien trop éloges qu'il voulut bien faire de notre rm-bh et modeste lcuill-'rmr lvoirmdotunpninmd::a une actualité publique, et Pavoir rehauss6 son caractére et son utilité ' dafis 'C?ritde tous les hommes de bien, amis ;de Téduca-- Nows éprouvons la satisfaction de pouvoir dire que cet essai ost digne des plus ds éloges, car il contient des appercus f-::'a' des appPbciations profondes et bien tracees, des sentiments du plus pur patriotisme, et il annonce de la part de T'auteur des études serfeuses en économie politiue et social. Nous rmcrdmrta;ll;zc--i;l;n-en't_le lec turour d'avoir assignilé les coures de In pres Le leeturenr avait choiki pour sujet " TE-- conomie Politique" cette haute Science qui traite de la production, de Ia distribution et de Ia consommation'des richesses. Jeudi soir, M. Guillaume Demers Prési-- dent du Cercle littéraire de In jeunesse Ca-- tholique d'Ottawa lecturait devant les mem-- brea Ze I'Institut--Canadien. . L'auditoire était nombreux et la majorité des personnes pré-- sentes rppartenait au " beru sexe" ; ce qui rfleet proure beaucoup en faveur de(&l. Les Messicurs suivants out été élus pour l'année courante. *Que diable allaient--ils faire dans cette galere"--et par quelle autorité venaient--ils ainvi mettre le feu aux étoupes ? La justice informe. Quartiens. Ottawa By St. George Victoria Wellington Wexcitation ; anssi, nous n'avons pu com-- prendre pourquoi Pon cherchait & troubler la paix publique en envoyant quelques vo-- lontaires au maintien peo militaire, se pava-- ner dans les ruev en face des Polls de in Basse--ville, tandis quo quelques hommes de police pouvaient Inire Paffaire. Apres la close des Polis les amis de M. Friel se réunirent en face de Photel Kilby, ou ils furent adresses 'par le vainqueur des deux jours, ainsi que par M.M. Powell, Do-- rion, Beaubien, Turgeon, Egleson, Heney at Martineau, aprés quoi ils se eéparerent aux oris souvent répétés de ©Hurrah pour Friel." A part quelques petits coups de poings et quelques cris de polissons, nous n'avons point a déplorer aucuus de ces graves accidents qui arrivent ordinairement dans ces tempy II serait & soubaiter maintenant que la lutte ost terminée, aprés la legon que vien-- nent de recevoir les amis de M. Fellowes, que les honnétes gens de tous les partis vins-- sent & s'unir pour abattre la téte de Phydre infame de la corruption, et alors la lutte: se fera exclusivement sur des principes et ne sera plus une question de gros sous. _ En conséquence de la de shar-- di dernier (l'bwan{:'da dous {km de votation --lundi / et "mdlo; i--gui ont été employés d truvai dans Dintérét de notre candidat d la mairie, et du d«fud denotre chef dateher gui est descendu vorr sa fa-- malle, nous nous trowpons dans Do-- bligation dPadresser a nos lecteurs que cette demieo--fewlle. Entin la lutte: est terminge. . M. Friel, le candidat supporté par le Courrier et par le plus grand nombre de nos compatriotes a 6t6 élu par une majorité de 105 voix sur sou concurent M. Fellowes ex M.P.P pour Russell. Xedourrier d' Ottatua. _ J, E. Derion, Redactour. _ Sn;odl matin, 10 Janvier 1863. QUARTIER $T. GRORGE Ecusyrus--Lees ot Preston Coxseiiers--Ardell et Starmer Ecmavina--Seott et MeCormick ConsetiiER®s----Duck et Abbott. Ecieviys--Skead et Conningham Consertzems--Langford_ et Scott Ecnavixs--Kennedy et Guertin Conexiters--Dunn et Berichon Ecurvins--P. A. Egleson, et I. Traversy Consririems--Heney et E. Martineas. QUARTIER OTTAWA. Majorité pour Frig105 Ci suit est 1'Etat des Polls & In clothre Elections des Echevins et Conselilers. QUARTIER WELLINGTON QUARTIER VICTORIA Institut Canadien QUARTIER BY A nos lecteurs La Matrie Frret 619 91 51 69 Frurowes 619 91 105 167 111 145 | _ Bonjour M. F. dit ce dernier, (ami |et partisan d'un autre F.] Comment vont les affaires ? |__Le Candidat--Trés bien, et pour f lmm voici ; (le candidat montrait ; sa main aprés avoir enfoncé .| la susdite main dans sa poche....... de .pantalon...un nombre d'aigles, | (26 cts américain) Avec cela nous | pouvons acheter... L'ami tpartisan--Monsieur--Votre monnaie ne prendra point, |'escompte vous savez, mais yoici (montrant $1,200 en billets de banque--) II n'y a pas d'escompte )A dessus mon her, main sacher que chez --wous, les | _ UXE BONKE rxrows®. Le second jour des élections municipales, le candidat F*** rencontrait un de nos compatriotes, . _ Cestle premier jour de l'an que devait s'ouvrir cette &rc d'émancipa-- tion promise, il y quelque tempe, par le Président des Etats--Unis, _ M. Lincoln a tenu sa promesse ; il a Jan-- cé cette famense proclamation qui confirme fortement Popinion que nous avons souvent exprimée:que Pecla | vage au lien d'étre In cause de la guer-- re américaine, n'en ost que Pinstru-- ment. En effet, comment se fait --il que les esclaves des Etats Confédérés seuls soient appelés & jouir du bienfait de P'émancipation ?-- Pourgnoi d'une main brise--t--on les chatnes des escla ves dans un endroit et les rive--t--on plns fortement dans un autre? Sin---- gulier moyen de prouver son attache-- ment & un principe que de vonloir l'imposer & ses voisins et de s'en mo-- quer chez soi. . (est a peuprés com-- me cenx qui préchent la tempérance, un verre fie boisson A la main, On recomnait bien la pensée de Phomme qui disait : © 8'il }aut garder Poscla-- vage pour sauver 1'Union, je le gar-- derai; mais #i le salut de I'bni(m est dans l'abolition de Nesclavage, je I'a-- bolirai." B'illen est encore qui croient & In sincérité dos Yankees, quand ils proclament qu'ils se battent an nom de In liberté des noirs, cest bien & enx que s'adressent . ces paroles: # Or"'bol habent at non videbunt. La voie de glace est totalement in-- terrompue sur la rividre Crense et les chemins de terre «ont . inpraticables, il n'y a pas de neige. Nous avons vu pattre les brebia sur les clhaumes us dans Horton Vendredi dernier et dos volliers de grives que nous rencontrons souvent sur notre pmssage font dire aux badauds que cest un pronostic de belle saison et d'un nouvel 6t6," "LBS-gII\CflB sont excellentes . sur le lac des Chénes et sur le lc ces Chats ; mais arrivé ici il n'y a plus despoir d'y passer. Ces demwiers jours de tfi;:xx temps ont enti¢rement dé-- tériorts, a un tel point qu'il s'est no-- y$ trois chevaux Vendredi le 9 con-- rant en face du Fort William, les charges ont 6té sauvées, On nous écrit de date 4 janvier, Le Dr, Cahill, lecturera de nouveau ce soir ot préchera demain soir & In cathédrale pour les pauvres orphelins. I¥7" M. Friel a éto hier procluné élu maire de la cité d'Ottawn. _ Le manque d'espace nous oblige de re-- mettre au prochain No. une appréciation de ces lectures. Le Rev. Dr. Cahil si bien connu dans le monde litteraire a donné hier soir une lectu-- re au Théatre devant un nombreux auditoire sur " I'quilibre du systéme solaire" Un pays qui produit de tels hommnes, a dit un de nos eonll:dre. qui_ donna le jour & un O'Connell et & un Sheridan, a une fecondité trop précieuse ct trop puissante & In fois ;mur déperir sous los coups de la tyrannic. . Erin go bragh ! -- I¥" Le Concert (Hui doit étre donné pour venir en nide & P'Hopital Général est romis au 27 courant. I¥" Aujourdhui 10 Janvier, nos rues sont comme en été. Tout le monde demande do la neige, ct la *4 Le due écrit sa letre le 22 octobre. La malle canadieuno, par la voie de Lon-- dondery, part le jour suivant, et arrive d Québeo le 5 noveinbre. Le u":.h M. Sicotte, le chef de . la portion freo--cana~ dienne du cabinet provineial, et Ihon. M. Howland, le ministro des finances, partuient pour PAngleterre, et y ainverent & temps ur avoir, le 22, une entrevue avec le dno E'awcullu. au sul'ul de la garantie impériale qui permette Pobtenir de Pargent pour construire le. chemin de fer intercolonial. M. Sicotte part pour Paris la semaine sui-- vante et le lundi, ie ler decembre, la France unnonee le reyat de la proposition du due "* dans un long mémoire® remarquable par sa fermeté, ou la © question est exaimi~ tee sur tontes faces," © et qui conclut par Piutimation que le cabinet canadien no pout pas entrutenir la * proposition de Sa Griice." Plusieurs jouruaux ont reproduit la lettre suivante adressée par un British Canadian --au Standard® de Londres. a * Que peat signifier |'allusion Gontémue dans Particle Tm vous avex eort' du )O:r wal (parision) la Fromce ; Palluion & wie corwspoedance récente que l'on affitme avoir eu lieu eatrg Sa Grice le duc de New-- castle «t le gouvernement canadien au sujet de la defense mulitaire du Canada. * Je a'mi tien vu de semblable dans les det-- uers journaux de la colonie, et cependant Dassertion ost accompagués de tant de cir-- contances z-'on ue saurait la meltre en dou-- to. Pout--étre pourrais--je ajouter queique lumiére sur le sujet. . Voyone quelio est n oilb probable de cetie nouvelle owmlion":o si importante, qui a pour ia premiére fois vu le jour au -?;lu d':r- cdté--0i de la mer, ai promptement aprés son eclosion. * Le due écrit sa letre le 22 ostobre. La malle canadieuno, par la voie de Lon-- dondery, part le jour suivant, et arrive d eruelle" ne vient pas Le Rev. Dr. Cahilt ANECDOTE® Petewawa --_..... Mademoiselle Lucie de -- sbtjecocion angtonant uit mt --En ann t a inoft wa-- dame la wn?m de Ekqgw, née de lalmclnjnqnddn,'l e 'aneedote aniv em flm'mm sur h"mmh" aenoral Caneel o) n "fmyme . * M. Lévy n'avait que 51 ans et quatre mois. Homme "lfi.ll!l babile ot d'un caractére aimable e( sympathique il avait au se concillier Pestime universelle. . (Cast & son activité, & son habilité et & «on enten-- te des affaires que la Compagnie du Riche-- lien doit en grande paitie sa rapide prospé-- tité. . II Inisse une veave et plusioura jou-- nes enfans. La population de Montréal a 616 doulou» reusement émue en apprenant dimanche matin dit L'Ordre la mort subite de M. Jo= seph Lovy. agent do la Compaguie du Ri-- chelien, arrivée In veille an soir vers 10 heures. . Voici dans quelies circonstances est arrive ce triste événement. _ M. Lévy fesmit une partie de billard & 1'Hotel Done-- gana avec un de ses amia M. O'Brien, et comme !a partie était chandement disputée il y mottait beaucoup dentrain, loreque . se penchant pour {rapper un dernier coup qui devait lui assurer {: vietoire, il sentit ma bouche w'cmp/lir de sang. . I1 rannzl & peu prés un verre de sang, et quitta |'Hotel avee }t'l, O'Brien pout se rendre & sa résidence, ui est & trés peu de distance de la roe 8t. ?fluim Arrivé chez lui, M. Lévy se sentit. beaucoup mieux, il offrit un verre de vin et den gateaux a M. O'Brien, et le pria seule-- ment de passer chez son médécin ; le Dr. n'éetant pas chez lin, M. O'Brien lui laissa un mut. Le Dr. rentra présquaussitot et se rendit immediatement chez M. bévy.l En entrant dans la chambre de M. Lévy. il le trouva dans les bras de M. Daily, qui' lui dit : «« Venez--vite, Dr.,, Il est éranoui.""" "Tin'eat pas évanoui, il est mort, dit le Dr." I n'y avait que vm.fl minutes que M. Levy | avait pris on verre de vin avec M. O'Brien. / I! y avait prés de deux ans gu'il n'avait pas ; e16 malade, du moins qu'il n'avait pas 616 . sous les soins du médecin. ( -- /empereur Napoléon vient d'en-- voyer aux Aecadiens de Rustico, par 'entremise de M. le Consul de Fran-- ce a Québec, un nouveau don, con-- sistant en une somme de trois mille francs (£150.) Cest la seconde fois que ces généreux descendans d'une race dont la noble infortune excite l'admiration do 1'Histoire sont 'ob» jet de l'im&u'*riule munificence de Napoléon III. La premidre tois, c'é-- tait M. Rameau qui avait obtenu de Ia Direction des Dons et Secours de Sa Majesté un présent de mille francs, partie en livres, que M, Gaul drée--Boileau avait fait parvenir aux Acadiens et & M. Belcourt, leur z6-- 16 missionnaire. Le nouvel acte de générosité de l']'}m({»ereur est en ré-- })onse A une demande que lui avaient aite les Acadiens, en le remerciant de sa premi¢re libéralité. *« Derni¢rement s'est présenté & M. Lin-- coln un soliciteur. *--Monsicur le président, Ini dit--ily jos-- pére que voue accueillerz favorablement ma demando, car jai 616 un des agents lew plus actify, lors de votre élection présidentielle, et tous mes wmiv ont voté pour vous. Ux mot rarti bu caur----Le correspon dant de New--York d'un journal anglaiv ra conte Faneedote suivante : --(--Cest done & Vt;;l-s,l';nlelfllmpll M. Lin= coln, que je dois mon élection? 0-3'09(5 m'en flattcr, répondit le sollici-- _ _ --Pourquoi faire, monsieur t --Je veux voir si ces damnés pu-- naises ont retenu ce lit avaut moi : si non, je veux qu'on les fasso déguerpir de suite ! teur "--Ma foi, monsiour, cupliqua M coln, vous m'avez rendu d un fort m wervice." Nous ng savons si le prérident a réelle-- ment dit le mot qu'on lui préte ; mais nous sommes certains qu'il a du plus dune foig le peuser. Il y a quelques jours, M. L***di-- uait Ku (;iam(v'cdon 'Lt causait avec un ami, qui dans la chaleur de la conver-- sation oubliait de manger une aile de poulet, placé sur son assiette. Le gar-- gon croyant qu'il avait finila lui enlove. _ --Voild! voild ! Monsieur. Qu'y at--t--il pour votre service ? --Apportez--moi la liste des veya-- i int canadiens qui dent dog pnd':i- pes ne se vondl:x?épu-Nou- :'d& rous nos billets pour nos ires commerciales, et.yous donngzez vos 25:6ts pour ce qu'ils ne valent pas; nous formerous par nos voix unema-- jorité d'électeurs honnéte¥en faveur de--notre candidat, et vous'turez l'a-- vnml:'::'lvoir sacrific...vos 25 ets sans t pourffvotre propre cause. Le .C«dszr (.n':w aaa"u.!; Bonjour monsieur. > --Eh gargun, dit Pami, vous no sa-- vez done pas lire ! --Pourquoi, monsieur ? --Dame, vous prenez les L. pour los 0.--(Ze PasseTemps.) --Gargon ! Gargon! crinut un vo yageur de la cabine d'un batcau & va-- peur. s reulrs M. Joseph Levy © Naporkon." fort manvaie on date do Quartiers=gbnbrame, armbe {du-- janvier/~Tout ost tranquille hm New: York, 4 janvier.--Une dépéche ov-hmo'n::ninj:;": ost '..q Pomeny four fos kj:u_E "n-:w lois, i rmn'?:"" sut 16 contré t In Mardi, aproe . midi, 10-- femps 6tait | Vers 9 heures do soir, use tempéte se d PA 'A | hearen ot demi, meroredi--mat Monitor ti une voie .d'eau et commandant Raukbead, les offi « matelots ont fait toot a:x'ladln' voir poor sauver lo fa¥ire, -- ©) 0 =0 I! ost bruit aussi que le genéral McCle lan va avoir In charge dorganisor une armé & in fortoresse Monroo. WmMnth, 3 janvier. 1 est brait -n)'wfl dhni que le Président a déclaré que c'était son intention de fremlrem personne le co.1 mandement de Parmée: On s'aitend que armbe n'bm cher contre les confédérés. Waidu{i'v};.} 4 janvier.--La: nouvelle vante a 616 regue au départementderla rine. Le Monitor, & is remorque du. Rhode land, -'P-:'" les ba ttures 4-15*1- Le general Buroside a presenté de t yean sa résignation, mereredi dolnl;:.- Président a postivement refost de ter. Le génbral a rogu ghin pouvoir de trer dans ses quartiors dPhiver 'on do aa cer sur Pennemi selon sort bon Hfi mo uis oL --o" mnr Louisville, Kentucky, d janvier.--Les come wmunications télegraphiques ont é16 rétablie® entre Louisville et finumllu. On dit que le genéral Bragg a 616 tub. Quartiers--générauz, armée du Potor Falmouth, 8 janvier.------Hiet au soir le bra courait que les confedérés avaient augmet leurs piquets sur Ja riviére, A quelque di ce audessus de Falmouth, dans lo bat, ci on, decouvrir quelque tentative de travers la riviére. Les fedéraux sont bien disposér & lear d Fulsr le passage ; mais les confédérbs n' wit ancune tentative dans ce but. Toute la correspondance du général Hind= man a ¢lé saisie. Elle contient des informa= tions importantes qui vont étre comtuniqués mu département de la guerre. -- Fayetteville, 1 janvier.--Les journaux con« {édéres de & Van Buren, Arkansas, udmet= tent que les confédérés ont perdu 4,000 hom» m«l'l ln derniére bataille. 4 ' méey atc. _ Abimée dans une tristesso profon« do, elle reprit douleureusement le chemin qu'elle avait parcoura Ia veil-- le, et retourna & Saint--Aubin, escor« tée d'une partie de ses bons paysans qui, en so retirant, exbalaient leurs regrets par des sanglots... -- En entrant anx Hclrl)iurs, olle ap-- prit que Parmée du marquis avait quitté lo marais. . Cette nouvelle fit sur elle une impression terrible ; elle eutrevit tout son malheur. Cepen-- dant, un reste d'espérance la soute-- uait encore: " Courage! mes amis, orimit--elle nux soidats, avangons, al-- lons battre Penneini ; conrons sauver mon frére !" Vain espoir! inutiles efforts du dé-- vouement le plus noble et le plus hé-- roique! Quelques jours aprés elle ap-- prit que ce frére infortunt n'était plus !...... Surmontant la fuiblesse et la timi-- dité naturelles & son sexe, Mile Lucie marchait & la tote et allait affronter des dangers auxquels les homimes les plus braves ne s'exposent qu'en fré-- mig@unt. . Elle pressait Ia marche; um sinidtre pressentiment lui faisait craindre darriver trop tard. En entrantaux Herbiers, elle ap-- prit que Parmée du marquis avait quitté lo marais. . Cette nouvelle fit rer le retour de nos amis, de nos en-- tants et de nos frorce. ** 11 est resté parmi vous, et il vous ost arrivé plusicurs officiers pour yous communder:; vous ne les connaissex pus tous, mais mon frore les connatt. .llo les connais aussi, ct, montrerons wu monde entier que les Vendéens, avee l confiance en Dien, combat-- tant pour leur religion et pour leur roi, sont invincibles. ** Vous verrez que jo suis de la fa-- mille de ceux qui vous ont dit : * Si J'avance, suivezrmoi; si je reenle' tuez--moi; si je meurs, vengez--moi | " Vive e roil " Signé: Lucie de rarooux-- JAUCQUELEIN, " " Saint--Abuin de Bmlbigné! 4 juin Cette proclamation produisit Peffet u'il était permis d'en attendre ;--clle 21eulrisu. tous les coaurs, Parmée se mit en route aux cris mille fois de : Vive le roi! . Les paysans ne furent point sourds a .u.';'oix ; le nom nul}:;; Laroche» jacquelein dveilla lear courage; en peu d'instants, deux mille hommes se présent@rent; de toutes parts, ce «" Mes amis, ma famille ne voud a jarhiais trompés ; mon frére Heuriest mort en combattant pour vous; au-- t'u:nflmi que Louis, qui vous & com-- de bienfaits, ost & votre téte, Pa-- bandonnerez-- vous au moment dudan-- gor t 86 PPCEONICIGNT] de toutes Kur', co erlr so faisait e;nendre: " Allons le sanver |" Lorsqu'ils furent rassem made-- moiselle Lucie fit lire dg\vl:':t"ul la proclamation suivante ; ****Mes amis, braves Vendéens! "* Nous venons de recevoir des or-- dres de mon frére, qui ordonne de réunir les paroisses pour aller cher-- cher les armes et les munitions en-- voyées & Parmée du roi. Marchous done braves Vendéens! allons assu-- aussitét sur son.cheval et zm;' en toute hite les paroi son ar-- rondiggement, ll.]he disait aux bons paysens : Le Monitor a sombré.--Le Président Lin-- coln va prendrele commandement de Pay»= Nouvelles des Etats--Unis ob it % 0008 sirogiber N) 4) 1815."

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