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Le Courrier d'Ottawa, 1 Jul 1863, p. 2

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enténidre; sur les maux déplorables (qni 16-- "Wirtent do'toiles'allinnoos ; out i serait inatile de You en faire" Pénumeration, puisgue d&jk ils ne vous sont que trop contius, A rut 16e / Moutenrs quallea 'onusout & Péglise, @ombign t font--elles pus 6prouver te noirs 6t do 6raels sonsis aux"épour ' cathdliques, & l« vue de lours tendres onfante qu'ils voiont blovés darin Perrour ot exposés i 'périr. 6ter-- hellement !~Qu'elle est sccablante,' pour eeux qui ont la foi, cétte penade qu'it fandrn, a la moft, dite uug:n pout--étre éternel & «is bpou 'chéris, t enfants blen aimés, ow«nl In vole du la perdition 1 mt l)'ll!lq winin ln"In c:x:oldo,fl, 1"' C:F., bontre ne#--uns dos ipout datiger« nhuq:m foi, dans ces p.n mathen-- '&n{ trous devent encore vm{:;nunirm- Tro' oértaius sbandales qui sout propres i vour "WrtBtor, 'dane I'um:pumim ? devéire rigoureux que vous int mork~ .W go:,qll nd m%mmfi : Joutér, oi chex nous peut ir, ot ?flh- nm&ffi tout--ifart h';uinoifiv de la Tol, gul est un yflmmfltxo Cest fu viola-- is Aiimsin: S Hrimd ais haducte res ves 'sur ns bmorel snn rmene in on con= cile, ot pour cola. pi:-.hhirfi pat PEsprit-- ©Saint ¢in 'gourerae TEgtise, nous pouvons » :~Des dangers analog ues se trouvent encore +dana la frequentation des écoles, noadémies, stuonités de droit, et de médecine, universites et:--mutres institutious de.méme oi:Pon motide edib les principes mhfi:l:u Pon no fait pae pnld'g:cklnu-hlm,otm\. par conséquent, la foi des. éloves est mise en péril, ':'otn n'd:.vm" dong, parents: chré-- ~mmouny wres, pour que: tos vonlania uc:m jamais la' lcmng:' d-q:'w-- «aher & to--tellos-- institutictis. 11. y va uussi de . Phonneur de notre satute religion, qui serait humilibe de la prétérence que vous leur don-- weries sur-- tant d'établisements qu'elle ne --come dfbriget & ln gloire de Diew, & Pavan lu-l:l ¥os families et t Phormeur de notre paule, .: + s ; toutes sortes de fraades, pour extorquer dos in xo ul myeote les moyens Im-m q *'-..n'.?mmu te ::x-'. wail; ui raine impitoyable-- 18 veatd et incapubles d'~ Sbapper & ¢n lite ; qiluprh"d- mlmngm teurs forces de redourit & Pusuriors qui oblige tant de fumilles & értor Yaieux discomntt les malhours 'qui menacent fotke Hroupoge ondr. * 0 00 o 0 "*C** To culent ww'- daus le .monde. Car hélag ?l:.uq"' portent pariout, dans les pin-- 'tal 'dane les gares ot les.chais b: for, 1ss prisons ot les .&' ; «br las. ot dans, les . m Nergs. L'errour se déguise sous toutes yet so cache, pour mieux se ?.'M une hln:..cb bibles H:.fl:.b; 'de peiite traités pleina du mensonges; l yulures: irreligieuses.ou immorales, de jour \ nati® lojutieux & in forot aus moate, Ki vé-- rité, nous en sommes readus aux um yal nus:c I'apétte St. Jean, o. -- qui,devorent tout, nrunllucq'b de en si grand nombre qu'elles 'ru&u v Apais, qui obscurcit la lumibre du m \{Encyclique de Gréggine XVI, 15 a "%' Jayyue de tant de productions.erimine/les @90, Pexfer ne cesse de, vomir.sur Ia. terre, r-mblg)l. T.C. F., gomme vous le feries wl:flvu':. de.serpents i'v';;\.hm-ux, gqui mlzu- y it dana,vos .mai 6 a ue bri fuge pecsatum. Iljolummb woa do -- menres, u6g.que votre espril et. votre cour, eomme ceu% de vos enfunts, no.soient pas whids w]l' in qu'elles renforment, et Lost st pour "l" Je car corps 1 N'b" soutlle ftle em empest6 c 16 doe. T I': 49108 . par 0. o . qu'ell y oi ast milly fols plus fursete & Pame que ne eots.. No gardes chez vous, au..contraire, g; ;jruvm approuvés et prupres & conser-- vet,..dans . vos, ?a:;illu P'amoutdes bous pn'noip-_a q1 des Agines t'a':cuinu. «ttha dirg: muintenant on »o weuvent les dan-- vous.ares & courir, el.quels sont les qui vous sout tendus par ces hommes i Car, abjeard'bu .plos que jamais, > h-m-rvmnmhlud m «l bait possible, Ja #4ritabie ro-- 1 ; ot les tempétes qui. s'élévent contre elig, sur in. mer ofageuse de ce monde, do> #res--Ai des. manrais journaux surtout, qui cir-- Or, n'est co pas Posure qul fait commettre P Si oysA Aintich ns ioi oge vete it Avad iss oge wevene, N) 9. *oncp! profonds ' gemissements & vons faite s naptr in r;ul' lm%'bu b ie doraariad i onouoioee HQ' chirgée de vous icipmnx, que ceux de ¥os 00 paroissiens g.'.':.:z:':.'.:."'..::':.,...':: this rigus bou ordre. Aussi, mmmr- edder & ces bl::o.w'ml. seatiment de la grinde responsabihté qui pbse sut yos 2°. No fréquentez point les aubefges; et si, pendant vou nyusn, i1 vous faut vous re-- tirer dans ces sortes de mai ayez Boin de ohotsir celtes on Pon observe le bon ordre, et ne fréquentez jamais les auberges oi I'~n vend, san« licence, des liqueurs enivrantes. *A 8°. Po::vl\:u.'lvgunlnu_e.e':'m I:o nvasions mmq ayet soin do n'n-- ¥oir, dana vos Joo! respeotives, que le nombre d\nl'm nécessaires fi'x.l: ¥o-- yageurs, ot veilléz & ce qne les anbotwistes 1°, Tenez couragensement a Pengage-- ment gue vous prites, en vous enidlant a'f'.. In mml:du la Croix on ln Tempérante it tenouvelez, chaque jour, cet engagement sa-- ev'_.png_.vlgm?{mqfih'!. __Pout faire cestet uhe telle calamité, nous groyons devoir vou tracer Ia ligne de con-- liu]!n)lnlvyulp.flh!' fera, an reste que confir-- Eufin, it est un detnier désordre que hous voudrions, N. T. C, F., yous montrer duts toute sa laide 1r.:_ceat celui de |ivrognetie, qui repurait, das nos villes et nos campa gnos, rlu !rlu;nhum que "*nnnin, et qui traine & sa suite es mauz offrayants. . Ces maux se font s¢i--lit en tout temps, mais sur~ tout pendant les élections qui, par feut retour fh:zucnl, sont une dee principales causes de Im démoralisation qui se répand partout d'ne manibre ai n'nmg&h. 6 leitre pg: N'atlez pas croire toutefois, N. T. C. F., que fotre intention soit de vous défendre tou-- tos sortee d'amusements, et la fréquentation de totites espices de sociétés. Loin de nous cette 'penaée; car nous ravons que in loi de Dieu vyous permet de vous n]}onir, de prondre dintocentes réorbations, et de procurat a vor enfarits logonsion 'de se trouver & certaines réumons, i Gortninies soirdes, oi tout so pasie selon les réyles'de la bonne éducation, et ou l'on a soin datopter les ur précautions que prescrit la prudence chrétienue. Voild, N. T. C, F., le genre d'éducation ?uo vous devez thcher de procurer & vos en-- lants; par lM, yous prépaterez i votre pays de bonnes famillos, sar Iunlullu so répan-- dront, de géneration en génération, les bené-- dictions' promises aux patriarches Abraham, Isaso et Jacob, dont--vous 'pures imité les monurs patriarcales, _ 1/Eglise, pour encourager nos Dames He-- ligiouses & cr':n-nor i vos filles'ceite éduca-- tion soignee sons tors rapports, vient de leur donner pour modéle et pout patronne Sainte-- Angéls de Merics fommrlu des Ursclines, qui sont si honorablement connues dans le monde eutier, out, & I'onmrl- de leur Mere, elles enseignent auz jennes filles, riches et pau-- vres, les premicrs dlnmm de ta foi, leur ap~ amuml d vivre avec. régularité et chasteté, et n{l::um aux travaua propres aux femmes. sul du St. Siege, on date du 11 Juillet 5J favages sent visibels, et dont les maux sont Andefeniabies Te wfetoni e io qut t lu piaw to, nfllhli_hdonu'mui-u,ulo luxe :.'rdli et entrstenu par Porguei}, le ier comme le nu grand des "péches ; ffl entraine dans dcpomu.,rmv'. conséquent ruineuses ; qu'il introduit, uh: jour, . des: modes dup-ndi,a-n et coutraies & Ja décence ; cause g'w-thn '-M'-ku-l., en '!p:rum see rm.nnbnmngudn dettes que lours 'aiblas ressources ne leor permeitiont jamais de, payet ; r'u précipite dans in .ué::-.. beaucoup de jounes personncs prétes & me-- Ei'"' les devoirs les plus sacrés, pour sutis-- re lear gout de la twilete; enfin; qu'il Ansszohe 1e ewar, ot fait purdre cet esprit--de toi e¥de piété, sans lequel il no saurait y avoin de ven vi:xblo. . # omk'lbnl, et, berucoup d'autres serait trop long de détailier, ne peuvent d vous inspirer nne m hor-- weur pounle luxe. fi:u retranc done 'de yos ameublements toute vanité et tout su-- perflu ; vous éléverez vos enfants dans cetie liflalhil. extbrioure, q|ul est tonjoure |'image et 'Pexpression naturelie de Pinnocence da C@ur; of si, comme il est i désiver, vous con-- tiez vos filles aux soins de nos bonnes Reli-- giouses dévoubes & Pinstruction de la jeanes-- se, Yous seconderez de lout votre pouvoir la sollicitude qu'elles mettent & lour inspirer F'amour de is modestiv chrétienne, 'éloiyne-- ment des vanités du siécle, to goft do travail ot Pesprit d'économie. \ entre onx & qui montrerait le plus de Le président comme lés autres offi-- ghor dndmmrotitp eC Joer dinptints a'étaiont don#i@hi main 6t rivalisaiont _. Pinsi¢urs de mos concito: vai-- ont, ":33'"; l'::.m da g'::d}o:r ;ld.':! ?Ft':."m!"""'r' voctieg t do drapeanx. t ue tm on L'institution de cette solennité qui est fort anciente. pni'nns St, Augus-- tin ns:ro que les fiddles l'nvyznt ue des M cux--m a été uTbmle uatmm M'::m: éclat inaccoutumé, Cette fote nationale ot pnl&ntqul nous vient toujours au milien des plus longs et 'hsglna beaux jours d6 Pannée, arrivait dans la courante accompagnée d'un soleil radieux, dont les ral{ou- étaiont des plus viyifiants pour Ta terre, qui lour u'mk ses Mun flance d}:)lnr 8' ver ses pores n midre et de vie. Kxmrrier i Oftatoa. J. K. Dorion, Redbctour. Mercredi matin, ler Juillet,1863. La St. Jean Baptiste. to--trois, jour de Postave de |'ascension de Notre«EFe e. t C_F., Ev. oz Troa. Donné & 'Aarchevéehé de Québec, sous nos signatures, le_sceau de Parchi«liccése, -Llu contre seing dn secrétaire du dit Arche-- véch6, l6 vingt'u mai mil huit cent soixan-- Sera la présento lettre pastorale lue et pu-- bliée en entier, ou par parties sevleument; soivant qu'ii sera jugé plus convenable, au priine de toutes les églises de in province, et en 'Ehnp'l? 9"- los commuautés religiouses. Puissent ces vatux ardeuts s'accomplit heureusement, sous la puissante protection de la bienheureuse Vierze Muris, Mére de Di@u, dos Apdtres Sainit--Pietre et Saint--Paul, et de tous les saints Patrons do ceite Pro-- vince 1 «Fiat, fiat. -- Amen, amen. En 'vous adreswant en commun ce« recont mandations, N. T. C. F., notre but est déta-- blir, dans toutes les parties de notre province m[hiuufluu, une noble émnulation pour le maintien de la boune disipline, lo succés des saintes couvres de la churité, et la pros-- périté de notre belie patrie. Aus«i, fepéterez vous, aveo dhoureux trans-- ports de jote et de bonheur, les acclamations dont nous venons de faire retentir Péglise métropolitaine, avant de nous séparer pout retourner duns nos dicotses. "A notre patrie et i tous les peuples chiré-- © tiens, zdle de la religion catholique, justice @* mt aboudance de la. paix, et victoire sur #* tous les ennemis de la foi chrétienne. © A la ville et d la province de Québec, # tranquillitd. santé, ¢t abondance dos grices @ divines."" ' Eufin, N. T. C. F., une cuvre aussi reli-- giouse que patriotique réelame encore votre concours, c'est celle de la colomisation, desti~ née & faire un bien immense au pays, en y augmentant de plus en plus-- Pinfluence ca-- thotique. N'ufl%lionl pas, N. T. C. F., que le vrai patriotisme inseparable de la vraie foi; il a ses inspirations dans le cwar du Diew. des miséricordes, qui, dans sa providen-- ce, veut que toute la terre soit couverte dha-- bitants appelés & benir son saint nom, et & Padorer en esprit et en vérité. gation de la Foi, et n'oubliez pas surtout q';il y a dans les vastes territoires du Nord Ouest, de la Baie d'Hudson, de l'Orégon et de Van-- couver,des Eveques, des prétres, des religieux et des religieuses, formes parmi nous, et qui cultivent anx prix des plus grands sacrifices, cette partie si intéres--ante du champ du Pére de famille. Aidons--les de nos privres et de hos aumones, aius} que tous les autres aporres de Pun' et de Pavtre sexe qui travaillent & eten-- dre lo royaume de Diew dana tout Punivers, et nous aurous. part aux mérites de leurs tra-- vaux et de lear souffrances. saintes ot fl".'" couyres--pouraient a'yc-- eomplir; st l'on y consacrait tout ce qui se dépense follement dans les auberges, a jeo aux spectucles, & in toilette et au loxe! E: alors, que de bénédictions se répandraient sur yous, en récompense des sacrifices que yous vous seriez imposés dans un si noble but! Nous cruyons devoir wous faire connaitre ici fl:olqnunn des @uvresqu'il vous importe prauiquer, 'poar.arréieri ce torrent d'ini-- quilés, et assurer votre aalut éternel. E : de plus en plus parmi vous Pesicarion te s tegrre of baite de is Prope: Caus ! Aulre,!. M¥ec aun désvrdres, Fon verra disparaitre en méme temps les dépenses Anormes.qu'ils..cccasionnent. Oh! que de 1 o Pogt n ons los: Eva., Ev, awa. } Aukx. Ev. ne gr Bomrace. 1 Troaas, Ev. pe Tros--Rivitans 1 Jos., Bv. pe 81. Hracouths. } datam, Bv. »'l:ham.m. ; E'IIJIIE An, E pe Sanpwion. ., Ev, oe Kj t 1 Jia n: Joc:. Ev. bmm. Par Messoignuors, Roatoxo Laxceyix, Praz. Sectétaire de 1*Argheréché & 'ai Meaux sous le ciel, il est n\ e maoe on rae on on :::lgle i(::ie de suivre de l'csil, celui o mraremns » Pils praon mt mp qnmp.rait de notre vue parce qu'il bmnxb:lrupe.:. Ek me:.:o:: est trop élevé et dans des sphéres qui e ctiar c e 5 inconnues. piers aveclour costume écarlate tran-- ' "OI"; sfi:&é'? Dsodurand, . G., ft heire Sak smiree dos memires '"mlom demandé de monter & la tribune. n Peropres o oprey ramotognee boy | Le Révd. Pore a montré de suite ce in e e un Le? lqn'il épronvait en disant qu'il était Wealig io loar sed i han, suival | ni plus ni moins qu'un Jean--Baptiste. uniforme qui leur sied si bien, suivai-- 1 A prog quelques remarquesires Opre ent leur drapeaun. En téte, :gnrnent prll)bu '1- n o in rermone en oi ol prbocs w ue Toe of 'son allocution en disant que si Jean-- n Infron, armp un on cnine Baptiste avait été le précursenr de welhbeeroufiin 3 ons dropulge is ang Notre Seigneur, il avait ea Phonnear, oi souoes nllégonqne-o,ullvi's io in lui, d'étre le précurseur de Monsei-- e on melegh, on ao i npmice us our d'Ottawa, auquel il --laissait la onlermredionn k iers, les mem la soci ® P'Ottaws, ayant e oo in monen o. 1. a n ag ty We Pn soom fecia arapoces o y Rmuign w la | loir bien adresser Pauditoire, Mgr. mr'f'm {l.:'}:cde&"'l':n Quigues se rendit & cette invitation lui recommai arridre Pon distinguait les membw'.u n:?c ce nutn:el nfl':'m :; m t ll: svgugfidnwrb: :lu-ontimenh avee aisance, sans effort eoa dhon . It complimenta les MM.'M ite p n'bl": :n.:;:en?m leur mior qui faisait ordonnaten ""f" "A'nwndu leur force, que jamais Pon avait cho-- Laporte. ; rOsers mnvaiends fot | wa in fore nationale avoc antent dte mm-., 'fildh vord et de pe, il fit voir qu'a la apparefice :mniln. tout le nilhdutmmd----ndtn "-ud.. s im condées franches, mais il anrait vouln | Aprde i parcoura -u' les élections avoir nok principa-- ane si bello les rues, Passemblée se dispersa en ?-"':"u.uqu. concourait Peuple Canadien, chargé des béné-- dictions divines, tu jouis senl au monde, pour ainsi dire, des bienfaits de_ la paix et de la liberté. Songe a Pobligation que te creént ces privilé ges du ciel. Si jamais la tentation "infidélité anx dons de Dien obte-- nait chez toi de trog larges conces-- sions, alors, bien sir, la _iustioe divine te frapperait comme elle frappe les grands coupables qui ont plus reon et qui ont plus abusé. Tout plein des aspirations de son auditoire, le R. P. }Prédicateur nous électrisait des le début par un entrain britlant qui no s'ost point ralenti jus-- qu'au bout. Des enseignements graves et sans réplique surabondaient sous la viguevr de cette logique, sous la ri-- chesse de ces tableaux et dans ce lan-- gage si brillamment imagé et par--des-- sus tout si frangais, Signalons entr'au-- tres les infortunes du liche qui déserte son foyer et son pays pour tenter aven-- ture & Pétranger. ' Impossible& nous d'oublier non plus comment tombe le masque de-- prétendus Yntriotes qui, avec des paroles de miel et de men-- scr):fe anx lévres, portent au cceur la trahison de la patrieet la ruine de ses intéréts les plus sacrés,. Nos youx #'éclairent de plus en plus et notre &me fréemit d'épouvante en face de I'abime oi nous entraineraiont les sé-- ductions grossi¢res de cette théorie ct. de ce systéme vraiment impic. J Il a répondu & notre attente avee un rare bonheur, et ravi son auditoire sous le charme continu de sa parole sacrée. Nous n'oserions risquer une anaiyse quine saurait frire justice ni & nos lecteurs ni an sujet; an moins, nous est--il permis de ne pas taire nos impressions. La messe solennelle fut chantée par M. le Grand Vicaive Dandurand ; le cheeur des: amateurs et amatrices de la cathédrale se distingn@rent & leur ordinaire, sous la direction du Rev. Pére Paillier. Le sermon fut préché par le Révd. Pore Rossignol, f ésuite de Montréal, invité tout spécialement par les mein-- bres de la société St. Jean Baptiste de vouloir bien prononcer le discours de circonstance. m"' -- L& cathédrale était parée con.me & "'lau bes'lxg'lc:un de fétes ct de ré-- jouissances publics. Des festons de verdure et_des gnirlandes de fleurs ornaient Fadtel, fi rangée des colon -- nes et la voute'de Péglise; chacun por-- tait les insignes nationaux, la feuille d'érable & in boutonni@re et le castor imprimé sur rubar blane avec les mottos--*rendrele peaple meilleur " --" notre religion, notre langue ct nos lois." -- Un pain bénit magnifique orné de' fleurs, de pavillons et d'em-- blomes attirait les regards de Ia foule qu/ était uccourne au temple. ... Le spectucle de toutes ces décora-- tions, le grand concours de personnes mémes étrangéres & notre nationalité, la présence surtout, de nutre. vénéré évéque en habits pontificanx, tout cela remplissnient nos cceurs de sen-- timents que on ne peut éprouver loin de ce théitre imposant. _ La collectea 6té faite par Madame Bourget ct Mr. le Dr. St. Jean avec une grice exquise. _ _ e Sa Grandeur Mgr d'Ottawa, ayant été prié par M. le président de vou-- loir bien adresser Panditoire, Mgr. Quigunes se rendit & cette invitation avec ce naturel qu'on lui recomnait, qui consiste & rendre ses persées et ses sentiments avee aisance, sans effort et sans apprét. I1 complimenta les canadiens sur leur nion qui faisait leur force, que jamais Pon avait cho-- on ooo menss et t u'a ln veille des m chacun -o:ldt sea condées franches, mais il anrait vouln _ Le grand sujet de la colonisation a été traive de maniére & nous faire comprendre que Porateur connaiseait & fond la position des colons dans nos nouveaux townships. Le discours du Révd. Pore devrait dtre publié in ex-- tenso, car il le mérite, mais le man-- que d'espace nous oblige de priver nos lecteurs des nutes prises dans ie temps. I1 est impossible d'analyser ce dis-- cours, car ce serait faire une injustice desr;ins criantes envers un orateur de renom. Quand on H)l&ne comme Paigle de Meaux sous le ciel, il est impossible de suivre de I'ceil, colui qui disparait de notre vue parce qu'il est trop élevé et dans des sphéres qui nons sont inconnues. Si le Canada veut ne pas temnir sa gloire, cest a ses enfants & se railler sous les drapeaux de la Religion et de la vertu a--t--il dit. T félicita tout particuli¢rement les Canadiens--frangais d'Ottawa d'avoir lutté comme leurs fréres du Bas--Ca-- nada &A conserver cet héritage qu'ils devront transmettre & leurs enfants, " notre religion, notre langue et nos lois." Quand il parle de justice, de reli-- gion et de patrie, il fait bon de Nen-- tendre, car son éloquence a une ac-- tion bien forte bien sympathique et bien remuante. Le silence était parfait; chacun voulait gofter an charme de sa paro-- le, nifi: matin avait été pleine de tomlillons et de flammes. Le Révd. Pore fut encore plus pathétique dans cette circonstance. ui lui fait honneuryle Révd. Pore i&os-igno] fut prié d'adresser Phssem-- blée. Sur les 8 henres P. M. une foule nombreuse rempliseait la salle de I'Institut, ou devait se donner un con-- cort. Disons le de suite, le succés des amatrices comme des amateurs a été compiet Nos chansons canadien-- nes et patriotiques touchérent et re-- veillérent dans nos cceurs cette fibre nationale qui ne dort jamais, mais qui a besoin g'fitre ranimée de temps a antre. Ce sont des airs avec lesquels nous avons été bercé et qui ravivent toujours les souvenirs d'enfance. Aprés que le président eut adressé ln 'parole% Tanditoire dans un style gne. l.afiorto. lusicurs de ceux présents furent priés de chanter. Nos airs nationaux furent admirés par les étrangers, et Passeinblée se dispersa apiés des hon-- ras répétés pour la Patrie. -- A deux heures P. M. avait lieu le diner de la 8t. Jean Baptiste an Res-- taurant Lofontaine. L'on sait que no-- tre habile restaurateur, ne fait rien & demi, que sa cuisine lorequ'il le veut est In meilleure de la ville et que lors-- que Lafontaine regoit des ordres, il les exécute & la perfection. Dans la présente circonstance, il sest surpassé. Sa table était couverte des meilleurs comestibles, vins etc. Is y avait l& tout ce qui peut plaire aux gourmets et aux dzgnsntaum de pre-- mi€re classe. Les décorations de la chambre étaient on ne peut mieux, feuilles d'é-- rables ici et lr guiriandes de fleurs, emblémes nationanx ete. La bande philarmonique de M. Murié était pré-- sente et toujours comme a Fordinaire fit son devoir. Aprés que 'appétit eut commencé a se calmer, les dents se reposer pen-- dant auelques instants, fi prési-- dent N. Germain, proposa les santés suivantes : Notre tres gracieuses sou-- veraine--L. J. B. Lazure--Le jour z}l:)e nous chomons--Dr. Dorion--Le uverneur général--M.. Lazure,-- Les sociétés Sceurs--R. W. Scott, M. Lee, M. O'Brien. Dr. Hunter M. Egleson. La Presse--Dr. Dorion du Courrier d Ottawa. A notre nationalité--I Puissions--nous chomer notre féte F'an prochain comme par le passé-- Dr. St. Jean.--Le beau sexe--Chs. Laporte. T:ql-'n'u' nelques remarques bi nppmpnée-% lalq cin-onu-fi. rédactenr Champa Le mdme soir, IANFI dmhd:.':-ill.n'mu; mant Faisseny (Brigham's Oreek) et so Maveree surrosé av Ruissear " Briomaat." Nous avons aujourdhui & énrégis-- trer un fait dofll{; MMr?m enveloppés d'un mystore, et qui nous faitsupposer un meurtre atroce. Nous Poffrons an lectour tel qu'it nous a été relaté, sans atténuation, ni, commen-- taire, Iaissant & l'investigation de Ia justice qui informe, le soin de révéler toutes les eiWq!i ont accom-- Plg:éel cette horrible:affaire, medi, le:20 cournnt dans I:"fi.- midi, deux hommes, I'nn nommé La-- roque Pantre Ladéronte résidants sur sur la Gatinean, se 'prirent de que-- relle, bé gernier ql;aat un homme , privé dure j ue remplace -- l'fiéqp:'ilh,eot paralt--il ic déen :e qfqmiti Larogae qu'il nvm i. La proclamation a en lieu hier, en face de Photel--de--ville. La foule der électenrs était considérable. Aprés avoir été proclamé dament éla M. Currier fut suivi par ses amis dans les principales rues de la ville, ac-- compagne de bandes de mmit'lne, drapeaux dans les voitures, cavaliers etc. jusqu'a sa résidence. Quarrrer 127 La longueur de notre compte rendu de la féte St. Jean Baptiste et de In lettre pastorale des évaques de In Province nous force de remettre au. prochain No. correspondances, arti-- cles et annonces. TT Ta céleste rosée ot es douces favenrs! .. Que bumble molssonneur revienne les mains . [pleines, Que le pauvre & son pain ne mole point ses eignenr, verse toujours dans nos--riantes plai La soirée a été tres agréable et des plus charmante ronr tous cenx qui croient en Pinfaillibilité de la natio-- nalité canadienne, ot chacun semblait redire ou adresser cet hymne a la pa-- trie, poésie canadienne qui nous arri-- ve, comme le matin du grand jour aux pieds des autels, ayant sur les 18-- vres les mots si sublimes de " Drev er ox Parere." Regard:! 6 saint Patro de, A'fi'onuu ues u:m';"n'-':." M Ce jeune F'.il: qui craint Diew Et qui se confié a ta garde t Veille sur lui, Sois son appui ; De sa priére Humb e et sincére A UEiernel Porte le tribut solennel. Que des accords noureaux, sous les Comme un écho du cicl, résonnent en c:?o:a Que nos fleuve«, nos bois, nos plaines « inprées Chanteot au saint Patron un cantique d'a-- Chantez vieillards pieu' dont la course s'ache ul [ve! Jeune homme plein despoir, dis un chant de es [bonhent ! O fils du St.--Laurent, votre concert s'éléve _ Comme un parfum béni jusqu'aux piecs du Sei~ [gneur t Paisible laboureur venu de ta prairie, A genoux dans le Temple ea priant tu diras : ©0 ma religion, 0 ma chére patrie, © J'mi pour U'aimer un cour, pour te défendre [un bens 1 Glorieux protecteur de nos rives paisibles, Heureux ou malheureux nous reeourons & toi : Remplia nos ecours d'amours, rends nos bras in-- [vincibles, Fais briller sur nos pas le flambeau de In Foi! de leur noble et belle tiche en cette glorieuse circonstance. * Il est mi-- nuit ajouta Mgr. et il me semble ?ue vous étes encore tous aussi éveillés ue vyous létiez an commencement 30 la soirée, céla prouve que yamour de la patrie vit dans vos cceurs." dans tont ce quuvait dit Péloquent prédicateur du jour--et il espérait que les canadiens s'uniraient toujoure comme un seul homme pour combat-- tre tout ennemi jaloux de leur bon heur. 11 féricita les Damcset les Mes-- sicurs sur la maniére tout & fait ha. sieurs sur la mani¢re tout & fait ha-- bik: avee laquelle ilss'étaient ucquittée 100000 AMRCTC1Se OLalet Majorité en faver de Currier Que nos accents g'un'ssent Aux gazouiliements des oiseaux, Aux feillages qui bruiasent, Anx doux murmures des ruisseaux Qu'ils soient une priére Qui monte vers les cienx Pareille d la lumiére D'un matin radieux. Regarde! 6 saint Patron, regarde Agenouillé dans ls suint lieu, Ce jeune peuple qui craint Diew Et qui se confic & sa garde! Veille sur ln} Sois son appui : De sa priére Humb e et sincére > A Eternel Porte lo tribut solennel. Amis, si la vietoire, A fait nos péres immortels, C'est qu'an sein de la gloire lis prinient au pied des mutels. Ville d'Ottawa. Crotur prs Porrs, Currier, Scott. St. GUzoraxs, WrrLmaron, Victoria Orrawa. Ah! marchons sur les traces De nos nobles aieux, lis ont eédé leurs places A des fs dignes deuz ! 163 164 131 152 voites sa-- 186 212 190. [plears ! 51 97 [mour ! B --

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