BFN e j * Les rues principales courant tou-- tes parallolement au port, une ligne d'édifices sembie baigner ees piods dans Peau. Co sont pour la plupart des magasins appartenant a de gran-- des maisons defcommerce, ct cutre-- coupés de débareadéres ou tdtarfa' puissamment assis sur des pilotis Gnormes. Devant ces piates--formes dont Paccés n'est pas autrement fa eile et commode pour les pieds qui ne > mont pas marins, les .bAtiments de t utes les formes viennent se prosser, goiélettes, sloops, bricks, trois--mats, etc. Les jours de fote cette ma-- rine commergante se pavoise de ses couleurs nationales et le vent agite sur les eaux de la baie le plus riche bariolage. France, Amérique, Es-- pagne, Villes anséatiques, Prusse y marient lenrs pavillons anx couleurs blanches.et bleues de la Nouvelle-- Ecosse, et.ce concours d'insignes si divers, tomoigno honorablement de 'Pactivité industrielie qui--rogne dans " Eu face de ia ville, de Pautre coté 'du bassin, s'étendent de beaux vilia-- ges qui forment comme une espéce de banlieue a la métropole de T'ile ; tout le jour denx petits batimonts & vapeur circulent d'une rive & F'autre, transportant voyageurs, marchandi-- ses et voitares attolées. Enfin, au--des-- sus de ces villages, sur une éminence boisée et au milileu d'un pare anglais deesing avec un soin ct un bon gout particulier, s'6lve un vaste édifice conmstruit d'une fagon si élégante, qu'on le prend d'abord pour la rési-- dence de quelque puissant on riche porsonnage. Cest nne erreur capi-- tale. . La colonie a élevé 1a a grands frais un asile pour ses aliénés, @* Nous étions a peine arrivés et nos ancros se posaient au fond do Pean, quand nous apergumes & Poxtrémité de la baie 1'/ndus de cent vingt ca-- mons, une frégate de cinquante, et une grande canonmiére, tous biti-- monts de Sa Majesté Britannique, sous Je commandement de Farhiral sir H. 84#**® arrivant de la Jamaique. terme. d'une <fort . Jongue carrigre. Aussi ue paraitil plus réservé a de grandes aventnres nantiques, -- Mais si Clest un vieillard, west un fort bean vieillard ot trds--vert. -- I1 ne lai man qne pas une senis dent, ainsi qu'on pout le voir & ses trois rangées do grosses pidces qui allongent leurs totes noires en dehors de ses sabords. Comme sur les vaisseanx de cette taifte, on nrrive en haut an moyen d'un escalier, qui fignrerait avec avantage an milien des quatre étagos grosses pidces totes noires .I. irgasidls une visite & lmmiral, et nous m;u empressames de remplir un devoir qui devait dtre, de tous points, un outh UM est un vienx . vaisseau, et il a tros--probablement atteint lc H. 8%9%®, arrivant de la Jamaique. lm'fihfl, le Gassend devait * Un des effete de cette architec-- ture imité du gothique est de donner & la ville, on définitive toute neuve, un--cortain air.do. respoctabilité que les vieilles choses possédent seuls. _ 'des habitants ; et parmi ces dt demenres, Peglise catholique--et convents, situés dans la-- haute ville, mne manquent ni de caractores ni d'une certaine majesté. Dans tous ces édifices religigux, le style emplo-- y6 est celui du quatorzidme sigcle, ainsi qu'il appartient au godt décidé de 'Angleterre pour Parchitecture de cette épogue. Quand on arrive & voir de prés ces pastiches, on remar-- que bien ga et i quelques dispara tes. Tout n'est pas parfaitement co-- pié ou copié sur d'assez bone modéles wu avee une suffisante intelligonce. I y a quelque chose & redire aussi & certains a pea pros qui sentent Péru-- dition de province et qui peuvent choquer un --gout délicat ; mais en masse, tout pasee, les détails dispa-- raissent et Pensemble est: incontosta -- blement beaucoup plus admissible et méme agréable aux yeux, que les horribles temples grecs ou romains dont on est accablé. ** Les occasions ne manquaient pas | taire. Cette charge est nécessitée et aucune ne fit défaut. Pendant par la mise en force de la nou-- :":;01:22"; a 1:""";' Q(":i '1""'; . ";': velle loi passée durant la derniére o jours, (e assenai tu + in littérnlmnentjcomb!édés prévenances sorsion.| ef elle sers mahl"". s les plus nimables, et il y aurait, de |YOMS:MOU® dans chaque district la part de ses habitante, plus que do |JUdiciaire. n'ingrnt"tude & on perdre le sonvenir. M ul , Ausei n'en ont--ils garde. Ce ne fu--| L'Exposition Provinciale d'Ha-- rent que fotes, bals ct diners d'appa--|milton s'est terminée veadredi. rat. -- Son Ex;-. l? clo\mw de _ M***, | A"une assembléedel'Association, gouvernenr de in Nonvelle--Ecosse, jour--l8, i décid D t w Ni n ons |wake on uc ie Aot dertte ant les troupes, Pamiral, noue pro-- s diguérent tour a tour toutes les mar-- nuelle aurait lieu & London. s > va + i t i mombampecerrmiii anesd d'tgi:li':'w(;: d""';"f;"l';':':';fu::m:_l Le Timesde Hamilton nous ap-- ta dans cet emprosscmuent du bon ac-- prend que le nombre des étran-- cueil, de Pextréme courtoisie ou de |&ers dans cette ville, durant la la cordialité. Le charme do ces 16u--|semaine derni¢re, était extraor-- nions fut bientot augmenté par l'ar-- |dinaire : chaque jour de 'Expo-- rivée=de sir William Williams, le/sitionil en venait de tous leg héros do Kars, Torgueil de In Nou-- | ostée, ' velle--Ecosse, ot il est né, et qui ve-- is nvvmmagmenss 1 uait d'étre nominé commandant en Theatre a 1 chef des troupes britanniques dans al lllsi"l' tauadion. tout le Nord--Amérique. _ Pour moi raus surtout, ce fut une surprise charman-- Jeadi 801 _ les amateurs du te ¢t tout & fait inattendue ; yavais | Cercle Littéraire de la Jeunesse beauconp entendu parler du général |Catholique d'Ottawa, représen-- dans les provinces persanes, od il a | taient Le Ministre Incognito, co-- fait jadis un long séjour, et nous prt-- | médie en un acte qui a générale-- es nn plaisir oxtrdme & causer des | ment bien plu, et in Malédiction, Kurdes, des Loures et des Tarcs | tragédie en troms actes qni a en-- dans.plus d'un salon d'Halifax. Cest o @inc jonissance. mssez vive ot nssez oore'plndlvan.tage délicate que de roncontrer dans un Dl.nona (!e suite que t'!lnl cette 'endroit perda des gens avec qui Ton derni¢re, ils ont réussi au--dels peut s'entretenir d'un liea non moins | m&éme de leurs espérances, 14 "&1::1 18, comme an ontrecroi-- |amateurs en débutant dull'r. sement de sensations peu communcs |tion dramatique ont suivi 'fifl'" faut signaler aux sybatites. _ |préceptesde Tart. Les applau-- Rol ce (A continuer.) dissaments réitérés apros chnaue _ S'avais vu ailleurs des batiments do guerre anglais ; on avais vu dans la mer des Indos et je m'expliquais alors _ la fagon dout on recrutuit leats équipages buriolés par In localité au service de laquelle ils étaient con-- sacrés. Mais on retrouvant a Halifay, dans les mers américaines, la méme constitution, f'en conclus que co que j/avais pris jadis, sur lo navire de la compagnic des Indes is Vietorra,pour exception, était réellement la regle de la marine anglaise tout entidre,qui, ayant besoin de beaucoup d'hommes, prend son monde partout oi elle peut, et ressemble au royaume dos cieux en ce que,pour elle,il y a bean: coup d'appelés. -- Senlement; par une générosité tros--grande, tous sont élus et on n'a plus qu'd veiller & co qu'ils ne s'en aillent pas. Ce dernier point concerne les marines, qui sont les anges de ce paradis. L'amiral 8*** nous fit les honneurs de sa vaste dunette avec la franche bonté qui le caractérise. Nous eimes le bonheur de trouver & bord lady B***, qui arrivait de la Jamaique avec Pamiral, et seJdisposaitA pren-- drc possession le lendemain de la belle habitation résorvée & Halifax au commandant en chef de la station des Indes occirlentales, station im-- portante assurément car Pensemble des navires qui la compose présente un effectif d'& pen prés trois cent trente bonches A fen. La conrtoisie de nos hotes abrégea beaucoup les len-- teurs ordinaires d'une présentrtion, et il fut promptement décidé que mnous nous revérrions dés le lende-- main. * Pour donner & cette foule si verse d'origine, de penchants et d'gl lures, si peu compacte de sentimenté, une raison solide de se tenir dans une méme voie, on apergoit les uniformes rouges des marines, deZcette infan-- f teric, célébre pour sa loyauté et la: ferme assurauce avee laquelle clle a defendu la loi devant mainte.mutine-- rie, tiont garnison i perpétuité au millieu do ces équipages qui uc res-- seinblent nullemeut aux notres, ui par leurs qualités ni par leurs dé-- faute. gnifiques, de belle stature, de beanx traite, I'ir résolu,.sans donte, mais surtont sbrienx ; les autres, Anglais ausef, peut--tre, n'ont pas une app@ rence aussi frappante, aussi noble leur sang est évideinment indlé 1g moins d'un sang plus pauvre ; sont chétifs, piles et flétris. beaucoup de negres pnraiesaiont PInius. Ce sont les reernes des i occidentales. a Face anglaise, sont Disons de suite que dans cette| venir en aidea Phopital dont nous derni¢re, ils ont réussi au--deld| avons tant de besoin.que Pafaire meme de leurs espérances, 1Les}comme on dit a manqué, et com-- amateurs en débutant dans Pac«[ me l'a si bien remarqué le Dr, tion --dramatique ont suivi les] Hill au théitre " It is a failure, préceptes de Part. Les applau--] but it is not our fault," Ce qui dissements réitérés aprés chaque| voulait dire " Celut ou cenx qui sodne, ont do leur apprendré que | étaient a In tote de ce mouvement es auditeurs s'impressionnaient| n'ont point agi.comme ils au-- i'ln déclamation si.naturelle dos! raient pu on du faire, 11 est pé-- Nous apprenons que le Gouver-- nement vient de nommer M. le Dr. Meilleur i la charge d'agent des timbres, pour le district de Montréal, conjointement avec M. John Honey, député--prothono-- taire. Cette charge est nécessitée par la mise en force de la nou-- velle loi passée durant la derniére session, et elle sera établie, cro yons--nous, dans chaque district judiciaire. La loi passée durant la derni¢re session concernant le paiement, au moyen de timbres, des hono-- raires d'oflice et droits payables i. la Couronne sur les procédures judiciaires et les enrégistre-- ments," est entrée en force sa-- medi. Cette loi ordonne que tous droits ou taxes devant former partie du " fonds d'honoraires des jofficiers de justice " ou du " fonds de batisse et des jurcs, * cest--i--dire tous impots ou hono-- raires doffice payables aux gref-- fiers des appels et de la Cour de Circuit, au protonotaire, au coro-- naire, shérif, greffier de la paix, greftier des Sessions de la paix, crieur, assistant--crieur ou huis sier audiencier,--devront a lave-- nir étre payés au moyen de tim-- bres émis parordre du gouver-- neur, et apposés sur toutes pié-- ces produites en Cour. Il ne sera permis d aucun officier d'ane cour de recevoir d'argent i la place des timbres, et aucune pidce "ne pourra étre prise en considéra-- tion par la Cour ni signifiée, & moins qu'elle n'ait été timbrée. L'Exposition Provinciale d'Ha-- milton s'est terminée vendredi. A'une assembléedel' Association, tenue ce jour--ld, il a été décidé que la prochaine Exposition an-- nuelle aurait lieu & London. T est bruit qu'aussitot apras la cloture de la conférence qui doit avoir lieu s& Québec le 10 oc tobre, les Hons. MM, Cartier, Calt, McDonald et Brown, se rendront eu Angleterre pour y poser les bases de la nonvelle con-- fédération. | r ltrh O"'ha. de P. l.evéqne ayant pour titre J. &£. Dorion Redacteur * La Malédiction Pun pére" et ~----mz----~----------w--w------ lils ont dit étre convaincus par 18 Ottawa(H. C.) 7 gotobre 1864 44 ,Malheareusement, il faut l'a-- vouer & la honte de ceux qui ont invité cet artiste pour un but aussi louable, qui était celui de venir en aide a lhopital dont nous avons tant de besoin.que Pafaire comme on dit a manqué, et com-- me l'a si bicn remarqué le Dr, Hill au théitre " It is a failure, Cependant nous dirons &' Pé-- drillo que nous aurions aimé a le voirdans les coulisses quelque fois lorsqu'il n'avait rien a dire, afin de moins exciter hilarité lorsque Don Vasco et Don Alonzo sont en regards et cherchent & attendrir Fauditoire par le récit de Jeurs infortunes et de leurs malheurs réciproques. Néanmoins, Pédrillo a joué son role a merveille, et nous pouvons le recommander comme "étorle." Tous les acteurs méritent des compliments,surtout Don Vasco, Alonzo, Lopez, son confident, Tarick, Abdallah le géotier Ma-- hométan et le bon Pédro qui a fait le vicillard d la perfection. Farini an Theatre. f Mardi soir, Fariniqne nons avon$ déjd va et admiré aux Chau res, paraissait au Théatre de Majesté. Depuis quelques jour des affiches de toutes cou placardées ici et li, annoncai Farrivée du grand acrobate q devait jouer pour le benéfice de Ihopital. me suit : Don Vasco de Gomez maudit fils en voyant qu'il abandon-- ie la foi de ses ancétres, et qu'il renie le christianisme pour s'at-- tacher au mahométisme. Don Alonzo devient fou aprés avoir été répudié par son pére. Son abjuration, son retour i la raison et d la religion du vrai Dieu, son couraf@e dans le combat contre les mahométans aprés avoir com-- battu sous les drapeaux du pro-- phéte, la blessure mortelle qu'il recoit, les dernicres paroles qu'il adresse a son pére, la derniére bénédiction qu'il lui demande, la truanté de Tarick, lieutenant du calife, avant et dans cette circon-- stance, ont attendri bien des cceurs, ont fait couler bien des larmes. Mais si 'auditoire a bien pleu-- ré & la mort d'Alonzo, il a bien ri & Popparition de Pédrillo le paysan espagnol sur la scéne. 11 suffisait de le voir pour rire & s'en tenir les cotés. Voici maitenant d'aprés le pro-- gramme quels étaient les noms des personnages : Chabot, -- { Don Aionzo, fil« de Don Vasco.--C. Chaput Don Lopez, confident d'Alonzo.--I. Duffy. Tark, lieatenant Ju Calife.--E. Hillman. Pedro, paysan Borthomie.--O. LaTrémogille Pedrillo, fils de Pedro.-- Jharge.----N. Che-- Don Vasco de Gomez, noble espagnol.--H vrier. -- Fabricio.----E, Tassé Mendoza, officier espagnol.--D. Tsasé. Marietto, soldot espagnol.--E. Cherrier. Bazilio.--CU. Lapensée. Sancho.--J. Léveillée. Abdallah.--Un Amateur. Guanino, esclave.--Un Amateur. On nous dit que sur invitation il y aura prochainement répéti tion-- générale. Le meme succé attend nes amateurs, et nous pous vous leur promettre d'avance une salle comble. cette qu'ils avaient la sympa-- ie du public, «Jeudi dernier, on représentait one ce drame divisé en trois ac-- s devant une assemblée de 200 800 personnes. Le sujet principal, se résume _ s*aLire les annonces--* Canada m:vw" uA::'uan'm regoivent toutes les semaines dos mar-- chandises nouvelles dans le dermer goft. C'est lveclrlninir que nous ap prenons que ces Messieurs deviennent de plus en pins populaire depuis leur arrivée parmi nous--surtout auprés des damecs. . . . C'ost déja un bean et légitime triomphe. ta$" Nos Ioetenane manqueront &u de lire annone@toute fraiche de uchmore et Cie que nous pubtions ce jour-- Tout le monde sait que M. Muchmore tient touj:nm ce qu'il y a de mionx en fait de marchandises '. Alota ce petit peuple se replie sur lui= trouve danssa famille, dane sa pa-- auprés de son curé un élément de vie de force, Le clergé se mitd sa téte, té-- ied parm: Ixi Pinstraction le défend con-- Is puissance et trop souvent, hélas ! pour meur de I'Angleterre, contre le fanatis-- 'me du vainqueur qui veut lui artacher ce Lannée suivante (1760) les millices cana-- diennes réunies aux débris de Parméc fran-- giu remportent 'sur les plains de Sie. ye une victoire éclatante, . Alors los can'a= diens disent fiérement d leurs: eunemis : wous voyez ce que nous pouvons faire, nous '@onsentons cependant & nous rendre, mais A Jn condition de conserver intactes nos: Insti-- 'hifinl, notre Langue et nos Lois. }'; L'Angleterre nous accorda notre deman~ )g0?it a de plus cher, sa sainte religion. 37"«!!!( qner--«ut ce so!, vous commbattiez tobles Belges, pour votre indépendance, au Canada, vous aviez dos fréres qui combat-- taient pour la méme cause, Vous avez rem-- E;d'l--;';." Voulez--vous in preuve de en ie rmq-i.:-.'-l vous tiendra suspendus Cest le hazard, ou plutét, c'est la divine providence qni m'a conduit des bords du majestueux Saint--Laurent sur la terre hos-- piteliére do ecte Belgigne si cutholique, si généreuse et qui «ail si bieu combaitre les grands combats du Seigneur contre les pha-- langes de Pesprit du mal. En voyant ceite auguste assemblée de catholiques siucéres qui ne cherchent qu*t glorifier Dieu ct d ex-- alter sa sainte Eglise, j'ai voulu, moi, enfant d'un continent lointain, mais catholique, préire de Ia terre bénie du Canadu, vous dire qu'au déld des mers vons avez des frores qui parlunt la méme langue que vous g:ruenl comme vous croient la méie sym» le que vous, et surtout comme vous pra-- tiquent fiddlement tous les préceptes de notre sainte religion. O Kglise de Dieu, soyez a)nunn bénie | Vous seule avez le secret d'unir dans une méme . pousée, dans un méme cour, dans uno meme Ame les ha-- bitant de tous . les points du globe, de Pan-- cien e} du nouveau monde. Pardonnez--mioi, messieurs, -idpour vous faire connaitre les catholiques du Canada j suis oblig6 de vous dire quelques mots sur Phistoire de ma chére . patrie. . Je serai court ; je ne dépuwni';{'ls'lea vingt minutes fixées par les reglemenits. . Le 10 aodt 1535, un iutréplde naviguteur de St. Malo, Jacques--Cartier entrait dans le grand fleuve qui traverse le territoire appele Canada,doonait d ce fleuve le nom du Saint-- Lavreat en Phonnect du Saint dont 1'Eglise fait la féte ce jour d et prenait possession de cette terre, au nom du roi trés chétien, en y plastaut la croix. En 1608 seulement I'immortel Samuel de Champlain fondait Quebeo. Champlain, chrétien fervent au tant qu*hommme intelligent n'avait qu'one seule pensé duns la formation de cette colo-- wie, dans Pétablissement de: la \Nouvelie-- France, civiliser. chistianniser les malheu-- reuses tribus encore assises a Pombre de la mort. . Pour arriver & son but, il ferme la wolonie & tous les blanes qui n'ont . pas dex maurs pores, une conduite: édifiante: qui soit pour les sauvages une prédication con-- tingelle et vivante. Le colon ne pouvait partir de la France que lorsqu'il avait on« tenu les meillenrs recommandations, et si, rendu au Cavada, sa conduite ies dementuit, il était immédiatement . renvoy6 au. pays. Comme vous le voyez, messieurs. la source du peuple canadien est pure : rien de sur-- prenunt «i les ruisseau« qui en découtant ont conservé cette purelé. Avee Champlain les missionaires arrivent au Caun% et. entreprennent . de détroner satan qui depuis tant de sitcles régmnait en souverain sut les enfants de ces vastes foré's. La lutte est longue et sanglante. Les mar-- iyrs sout nombreux, mais leur sang, comme any premiers jours du christianisine, arro«e, fertilise Parbre de Péglise naissante dn Ca-- nada et devient une semence de chrétiens. Mar. de Lavai couvre, comme par en= chautement, le sol canadien d'institutions les plus belles etles p us variées. 11 fait ca ~éminaire de Québec, son ceuvre de pré-- dilection et vonlant, assurer son avenir lui lai«se tous ses 'biens. Pend int un sigclo et demi la France ne ce--se de s'mposer les plus nobl & sacrifices (établimement du pays et pour la conver-- sion des wfidéles. . Mais sous Louis XV, es anglais qui deja & diverses reprises avai-- ent tenté de_ faire la conquéte du Canada, reviennent & la charge avec une armée formidable. Jetons un voile sur Poubli malhcurenx dans lequel le gouvernement de Louis XV abandouna les plus nobles enfants de la France. . Il y aici bien des ccurs francais flua je craindais d'attrister: au contraire je is les remercier, parce qu'ils sont les vé-- ritables représentants de la France qui a tant fait pour mon pays. . . Montcalin meart en héros sur les. murs de Québec, (1759). La victoire est aux Anfllin. En vain nous espérons des secours de la mére patrie; 1| faut se rendre. -- L'An-- glais va 'emporter, mais muparavant la défaite l'anondpr)mcque sur le méie champ de bataille on il vient de. demerer victori-- eux. 5 rm' la victoire, eux ont éprouvé une dé~ mite . malheurense suivant quelques--uns, houreuse, suivant le plas grond nombre Pendant qu'avjourdhui encore vous com-- battez si gént&*mant pour vos Institn trons ot vos LiG@Rés, sur la terre du Cana-- in vous avez des fréres %l" anjourd'hci en-- core combattent rur la défénse des méme droite. La belle devise qui vous tient sons le mémedrapeau.est aoss: celle qui unit les Ca-- padiens : L'Union fait la force. N'ost--il pas juste que des peuples qui soutiennent les mémes mbfl:&mr In sainte cause de Dieu >e connaissent afin de se fortifier dane leurs noblee lotres. oa I _ Les 70000 ninfiu de 1759 nn:'- mainte» nant plas d'an million, possddant des maars piax pure quo To aoon Timpides do dowr Voici le discours de M. P'abbé Pa-- quet pronoucé au congrés de Malines etdont nous avons parlé duns notre dernier numéro. On sait qu'il avait 6té invité & prendre part & ses deli--e bératious. Nos lecteurs n'écouteront pas sans intérét cet écho lointain d'une voix *ndienne f Eminence, Messeigneurs ot Messicurs, Lannée 1659, si mes souvenirs sont fide-- 'es, voyait débarquer a Quéoec un grand prélat, portant un des plus grands . or des plas beaux. coms de Ia F'rauce, mais possé-- «ant nnt Ame et an ccur plus grands encore, Mgr. Frangoie de Moutmoreney--Laval. Messieurs, le temps est court ot précienx, me presse. Aprés le traité de Patis (1763) i cédait le Canada & I'Angleterre, les no--* 6s, les grands, guides naturels du peuple, sont, en fhrtie, en Fratice ot iaissent porgnée ds frangais & in merci de lours "yo que repéter ce qu'il a dit des Canadie baut de la chaire de N, D. de Paris: familles canadienneé sont trés nombre elles comptent d'ordinaire buit, dix en assez souvent douzet quinze et méme d ses lévios,qui vous la donne. Je ue ouss de low:" Volle® inogne Tranyaine on tione, e rangaise ot ieur religion. Tis compient des tes dhun'fuh. des journalistas Lbh. artistes, das orateurs des littérateurs et historiens recommandable«. Je profile de in circonstance ruu doun &A ceux qui vundni-ln b::-l-r 'hu-boq.c mon pays ut' conseil important. du-v':z.un d'un piéiendu historien dont 10 vre ost malhourousement trop rependu . France et en I!olrlq-u ; cest cne marcha dise avariée qu'il ne faut pas achoter. | livre, dicté par le dépit. a 616 écrit da I'intention de déuigrer les Canadiens. E diez Phistoire du Canada dans les historig canadiens, dans Mr. Garneau, dans l'abl Ferland,dans ce dermer sourtout vous tr0 veres une plume & la fois véridique o# ext cée. Si vous voulez Pétudier dans -- les a teurs que ne soient ru canadiens, lisez I's cellent, le trés exceliont livre de Mr. R meau, La France avx--colonies, ow Canadit «t Acadiens. Enfance, du denier de St, Pi«n, sont rissantes. Ah ! messieurs, vous n' Mu: seuls & -- aimer, & chérit limmortel qui au millieu des M'Irl de notre 6po gouverne avec tant de fermeté et de pruc ce la barque de St. Pierre. . Le sol canadien, fertile en production 1 tiges n'est Eu moins fertile en bounes a vres. Les filos do Stn Ursule rivalisent zéle et de vertus aveo les filles de 8t. A gustin et de St. Vincent de Paul, Les 1 vres de is propagation de la Foi, de lad Le nler'gé canadien tient bien haut flambeau de ia science. En ses mains Tinstruction et Péducation de toute In je nesse canadienne. _ Wépiscopat compte un . archevéque huit éveques. 1e ,_Nous avons des colléges, des seminait des écoles normales, des maisons d'édu tion de toutes exclusivement tenues par préires et ds religieuses. . Nous avou at une université catholiq 2e possédunt tw les facultés, qui déja opere un grand t dans notre pays et est appelée a en duire n plus grand encore. .. 1 Messicurs, encore un mot et jai fini, . IA noble personnage qui, depuis quelque jourk me donne Ia rlus genéreuse hospitulité, m' raconté que plusients de vos freres, voulanl chercher ailleurs de plus amples moyens dé subsistance, avaient quitté votre beau payi pour aller demander & une terre inconnue @ Jotntaine une hospitalité qui leur a eté réfur see. Sijamais aPavenir, ce qn'd Dieu nt plaise, quelques uns de vos compatriotes 8 trouvent encore dane la dure: nescessité dé dire adieu a la patrie, an nom de ton p: si hospitalier, je les convie sur les bords St. Laurent. Ld, ils trouveront des frér@ qui, parlant leur langue, professant leut f@ et possédant los mémes mcosurs, leur tendrou les bras, les accueilieront aveo bnnluunf' s'eflorceront de leur faire oublier les en de la terre natale, en los faisant partiofpel & foutes leurs libertée, & toutes leurs pu:: & toutes leur espéranices. Its seront dans nouvellle patrie. . . e Quel est done le résultat Pnliqua de quelques mots. . Le voici, d'avoir_fait e naltre peut--dtre u plusiours, qu'au Canada trouvent un peu plus d'an milion de frdt de catholiques sincéres dont les ccenta -- b tent Paniseon avec les votros, ot qui:pM geant los mémes luttes, se réjouissent vos triomphes et a'affigent peut dtreun j trop de vos défaites qui, devant Dien et. vant le monde catholique, sont de--véritak victoires. ;