, a On répond a "13:2"? Jallu, Avocat f rangais L. L'AALIANODELCWA _ 9-o-o---rt--to ANNO XXVI No. 39 ANS ce monde magnétique l'attraetion et la répulsion des D choses et des étres vivants entre eux oonstitue un fait pure- ment naturel. L'influenee de la lane sur les eaux apportant 1e flux et le reflux des riviisres; vanGositg du chien contre le chat; Ia sympathie on l'antipathie pour des personnes, is peine connues, sont des phénoménes naturels. Si on voudrait s'efforcer de comprendre ce phénoméne, par les données d'électricité, on devrait admettre: que deux corps, chargés de la méme électricité, se repoussent et, si chargés d'élec- tricité contraire, s'attirent. De la sorte, les individus et les peuples d'ime méme famine se chicanent plus facilement et tentent it s'éloigner. Heureusement que, une fois éloignés, ils s'attirent en- core par la dite loi d'éleetrieité et par un esprit instinctif de la matiére, qui tende vers une autre matiére semblable, comme les molécules d'un corps qui tendent vets d'autres molécules de la méme composition. (f Similia similibus 2r, Les animaux de la méme espéce se groupent entre eux et les peuples en font autant. S'il en était autrement, pourquoi devrait-on appeler Anglais un tel peuple, Francais, Italian, Allemand un tel autre? Farce que un fort groupe d'individus, ayant une mentalité propre, coiitames et aspirations propres veulent avoir une maison a eux, oil il peuvent vivre leur vie. Les murs de ees maisons s'appe11ent frontiéres et chaque peuple a son drapeau comme le plus haul: signalement pu- blique des propres volontés et des conceptions propi'es de cette vie. Une simple considération du drapeau de chaque nation nous fait comprendre l'ame et les as- pirations de cette nation, ainsi que I'affinité on non d'un peuple a un autre. En regardant un mo- ment 1e drapeau Italien et Frangais on est frappé du fait que sur les deux drapeaux i1 y a deux couleurs semblables: ie blanc et le rouge; 1e troisiieme 1e vert pour l'Italie, n'est pas é- normément différent du bleu de la France. Par I'étude des dra- peaux on doit conclure: que les deux peuples plus haut nommés sont formés de la méme matiére et que leurs aspirations sont semblables. En effet la Fiance et l'Italie sont deux branches de la famille latine, ont la méme racine dans les mots de leur langage, une é- gale civilisation et l'on peat dire 1e méme idéal. Les deux nations avec I'Espagne, torment 1e grou- pe de la famille latine. A eiitie de la plante latine, vivent, en Europe, la plante Anglo Teuton- ne, (Angleterre, Allemagne) et la plante slave (Russie et au- tres peuples is Pest de I'Adria- tique). Chaque plante donne ses fruits différents, is cause du ter- rain atavique différent, is cause du différent soleil qui les ré- chauffe et le iiittisrent intérét qui les guide. On comprend que si une de ses trois plantes se dé- veloppe trop, son ombrage nuit aux développements des autres plantes. Il est nécessaire que leur développement soit égal et pro- portionné is leur besoin. Le peu- ple slave étant plus nombreux ilu peuple Anglo Teuton et ce- lui-ci plus que 1e Latin, il est obsolument indispensable que les Frangais et les Italians coor- DEO et PATRIAE Une insulte vulgaire donnent leurs mouvements s'ils veulent continuer is garder leur place an soleil. Si un jour ces deux peuples commettrait l'idio- tie de se battre, ils accompli- raient un fait centre eux méme, centre leur propre mére commu- ne, it l'avantage iles autres fa- mjlles qui grandiront is leur dé- penses. Mais pour évitel: la guerre il est nécessaire que les fits des deux peoples se regardent avec sympathie, sans jalousie, et se traitent avec gentillesse. Aprés tout, pourquoi ne faut-il pas sentir de la sympathie pour ses propres cousins? Pourquoi fant- il étre jaloux, si l'un d'eax pro- gresse et si son corps devient plus robuste et sain? Pourquoi ne faut-it pas étre gentil et cor- dial pour les mémes compagnons qui font tiotter presque 1e mé- me drapeau? Voila les questions que je vou- drais faire a Monsieur Jallu, a- vocat frangais qui, dans une en- trevue concédée au reporter de "La Presse" 1e 15 de ce mois, a montré de l'antipathie pour la peuple Italien, en 1e traitant de faux ami. Est-ce qu'un semblable reproche ne devrait-étre fait par l'Italie avec plus de raisons? Un peuple qui, sauva la France dans le demier confiit mondial et qui nale pour faire la guerre, n'au- rait pas le droit de se plaindre de la reconnaissance manquée et dfae, ainsi que de I'antipathie de la France? Une personne qui n'appréeie pas le bien requ est un individu sans mémoire et sans conscience et touche 1a pire criminalité, quand elle insulte un peuple ami et bienfaiteur. Sous ces couleurs je vois ce Monsieur Jallu qui, r 1yevao 111 Elm f Organo Ufficiale del F ascio di Montreal FONDATO NEL 1906 o ttaio.. St. Canadae ""ddFi L'insulte lancée gratuitement, par ce M. Jallu, is l'Italie est une insulte vulgaire qui dénote sa nature vulgaire. Si monsieur IM- lu n'était pas myope i1 se ren- drait compte que lors de la der- niére grande guerre, 1e couteau Italien pouvait trapper an sein on an front la France, mais i1 ne 1e tit pas, par ce que l'Italie ne pouvait pas détruire les sem- blables de la méme race Latina. dans la méme entrevue, s'est permis de présenter les Italiens commes des gens habiles it jouer du couteau, gens qui attendrait 1e moment quand la France au- rait un ennemi sur les bras pour uni planter 1e couteau entre les épaules. Devant une insulte si vulgaire et si peu nécessaire une deman- de spontanée se présente a Yes- In alto si vede il vecchio battello che la settimana scorsa. é sal- tato in aria nel porto di New- York. In basso nota si qualcu- na delle vittime, che la polizia cerca di identifieare. 40 morti e 60 feriti si contano tra 1e vittime del disastro. :ii)j'e1fiyjjjt';'ffffs?ijiyj, i?? _ 'rP.'r.'.'rl.'rrPP_'r_'Pc, . YF; ..._ 'cRtike???iiriaipy3gW, "mu" "MWmWWYeWWWWMvw/ngm Mvwwvxrvf»W ; lefi'zz/Mw/fl W'flmyw ~WW'%~A'Z'A2°W\vM~~u¢/ax W%«W*'W """Lxx-Ms SCENE DEL DISASTRO DELL'"0SSERvATI0N" 'iiifs.iii'sy,ffi?i1?& m. mam/ax kff. '?yyWdft?f?veif::,Tf:f::Tc?C: ':jii'iiii:ii.ijiji'i2ii;f,'irt 'Witte 91m :r::2fijf.fff?r2'r:f2'yttp?7pei. "W2. /""~>"n(37 MONTREAL, SABATO, 24 SETTEMBRE 1932 - ANNO X $5"??? prit: Est-ce que ce monsieur Jallu est un homme inftime on un de oes malheureux qui tra- vaillent contre les intiriits de son pays? L'articolo che il Dr. Gabriele Acocella scrive in risposta alle insensate dichiarazione dell'av- vocato Jallu alla "Presse", pub- blicate i1 15 corrente a pagina 15 del giomale canadese, esprime i1 pensiero di molti nostri eonna- zionali, che a viva voce 0 per telefono hanno attirato la nostra attenzione su di esse. N.D.R. Il Dr. Acocella ha. inoltre di- retto una lettera personale al- 1'avvocato Jallu, di cui abbiamo avuto i1 piacere di leggere la co- Dr. G. ACOCELLA, M. D. c 'P a-------------.'.. E "5E6"; "FREEZE? E' in verith un gran male che la Francia, di per sé stessa in preda aWorgasmo e ossessiona- ta dalla paura di uno prossima guerra, debba avere i1 suo oriz- zonte maggiormente oscurato dal cattivo servizio che le ren- dono dei franeesi del tipo deb. 1'avvocato Jallu. La Francia. ha bisogno di allargare'le sue ami- cizie e non di crearsi dei nemici gratuitamente. Cib deve essere capito se non si vuole a breve sCadenza una completa revisio- ne della carta d'Europa, e noi crediamo che la Francia ha. trop- po interesse di mantenere lo sta- tu quo per lanciarsi in guerre d'avventura, pia, in cui il piil mordace spi- rito si unisce alla ritorsione de- gli insulti fatti all'Italia e agli italiani.