Mussolini, l'année suivante, le 28 pctobre 1925, ir l'occasion du III ahniversaire de la marche sur Rome, trace dans un magnifique disedurs toute la genése du libé- ralisme, rend hommage ix la fonc- tion que cette doctrine a rempli au courts du dix-neuviéme siécle. Mais lorsque 1e libéralisme est ar- rivé A la tin de sa course, il a en- fanté I'expérience russe, qui lui a servi de pierre tombale. Quelques mois aprés -- le 21 septembre 1024 - prenant la pa- role pour commémorer le grand poéte italien Pascoli, Mussolini re- prend 1e méme théme, qu'il déve- loppe sur un plan plus élevé en- core en affirmant: "Vous ne pou'vez iitre, parce ""zrmr-mrmraseis trop' intelligents, les esclaves de formules super- stitieuses et absurdes. Vous sa- vez que chaque siécle a son sceau; que celui qui convenait bien, il y a cent ans, ne va plus auiourd'hui, parce que les ob. jectifs sont diffirents." L'EXPERIENCE RUS- SE, PIERRE TOMBALE Dans un admirable discours pro- noncé it Catane, en Sicile, le ll, mai 1924 Mussolini pose les ter- mes du conflit séparant l'esprit brumeux du communisme russe, de la clarté latine, et s'écrie: Mais du moiris chaeun pourra se faire une opinion sur la réalité de Mussolini et non sur l'image vo- lontairement défigurée que nous présentent les officiers de propa- gande anti-italienne, . RICEVIMENTI - PRANZI PER COMITIVE - Etc. Dans le but de leur permettre de se former une opinion basée sur quelque chose de précis et, de positif, nous continuons a repro- duire quelques discours ou écrits de Mussolini depuis 1915 jusqu'iy nos jours. _ 'Chacun sera libre - aprés - de penser comme il l'entend. Domenico Di Francesco AVVOCATO Beaucoup de gens qui n'ont pas suivi de prés 1"evolut10n des tve".. nements européeris au cours de ces derméres vingt années, et qui n'ont pu étudier m Mussolini ni 1e Fas- cisme, parlent de Pun et de Yau- tre n'ayant pour toute documenta- tion que les télégrammes des agen- ces ainéricaines. 1457 STANLEY ST. - PL. 0476 Cucina italianissima - Prezzi PAS ESCLAVES DE FORMULES, ABSURDES Comment se faire une opinion sur la réalité et non sur l'image diifigurée presentée par les officiers de propaganda anti-italienne. us DISCOURS ET ECRITS DU DUCE DEPUIS 1915 JUSQU'A NOS: JOURS' _modici - Servizio ottimo RIMARRETE SODDISFATTI Per Banchetti Sociali 276 St. James W., - Suite 501 Telefoni PLateau 2594-2595 ' Negli Uffici di A.CHEVALIEN & A. MASSON Di sei'a: Res. 5798 Hamilton St. Telefono: Fltzroy 3081 re." "Il s'agit de choisir entre les théories embrumées, antivitales antihistoriques et notre esprit latin, carré et romain, qui se rend compte de ioute la réalité et qui est disposé ir mourir quand l'idée appelle et que son- ne la grande clothe de l'histoi- F RhMfS INN ANNEE XXII - No. 42 NOTRE ESPRIT LE MEILLEUR MOYEN DE PUBLICITE POUR REJOINDRE 150.000 ITALIENS AU CANADA POUR COMPRENDRE MUSSOLINI Recatevi al Le 17 mars 1930, parlant au peu- ple de Florence, Mussolini indique que les principes de' 89 ne sont plus qu'un prétexte is. une exploi- NICOLA L. CORBO NOTAI0 Studio-81t Castle Bldg.,, 1410 Stanley - Tel. PL. 7962 T'restiti su ipoteche ed altri Domenica e giorni 'festivi per appuntamento. Res.: 7228 St. Denis Tel. CA. 1879 Le 5 octobre 1925, parlant au peuple de Pérouse, Mussolini se rend compte que quelque chose de nouveau est en train de se créer dans le monde par le Fascisme et déclare: LES PRINCIPES' DE 89 'Mussolini indiqutr dans le fa- meux discours "S1 j'avanee, suivez moi..." du 7 avril 1-926, que le Fascisme est l'antithése des prin- cipes de la révolution de 89: "Nous représentons un prin- cipe nouveau dans le monde, nous représentons l'antithiese nette, définitive de tout le mon- de de la démocratie, de la plou- tocratie, de la franc-magonnerie, en un mot, de tout le monde des immortels principes de 89." Voici les propres paroles de Mussolini; _ N OUVELLE LE PEUPLE DUPE "Nous sommes peut-iitre les porteurs d'un nouveau systéme politique; nous sommes les por- teurs d'un nouveau type de civi- lisation et ce type de civilisa- tion part de (principes) lapi- daires, infrangibles et fonda- mentaux que l'on retrouve dans toutes les sociétés humaines." Puis, une expérience a eu lieu: l'expérience russe qui a été Ia pierre tombale, posée Slll' les dé- bris de cette doctrine. -Nous nous trouvo'ns en présence d'i- dées qili ont épuisé leur force de propulsion; en présence, di- rai-je mieux encore, de dégéné rations de ces idées, que le Fa.. scisme renie en les surmontant." "Une autre idée..fo/ce est celle des revendications soeialistes et elle aussi est en déclin. Tout ce qui fut pompeusement appelé 'soeiaiisme scientifique Nest plus que débris; et débris est la con- ception énorme, théiitrale et grotesque d'une humanité divi- sée en deux classes irréconcilia- bles; débris est la misére crois- sante et la cohcentration du ca- pital, quand on assiste it un processus exactement contraire; debris, enfin, l'idée de palingé- nésie sociale. _ "your nous autres itriliens,,il importe de se souvenir que 'si des idées de liberté etui'indé- pendance, qui furent lancées sur le monde par le grand vent san- glant agité par Napoléon, n'a- vaient pas refleuri, nous n'au- rions pas trouvé, tries' propable- ment, le levain primitif pouf arriver par la suite is l'indépen- dance de la Pattie. Par consé- quent, i'admets que pour toute la premiére moitié du XIXe siécle, 1e libéralisme ait été une idée-force; aujourd'hui, il ne Pest plus parce que les condi. tions de temps, d'ambiance et le peupie sont profohdément changés. _ . CIVILISATION T Il NUGAITQNE stimula gli or-' gani deboli. El 1ureccellante tonico per lo stomacq, per r.n'iglitTar,e, Pap- petite e facilitgre la. digeistione. Promuove il, flusso disi succhi ga- strici e ihtesthai., I movimenti vi- scerali diventano 'piil eiastici. Lu, zione del NUGA-TO-NE sul cuore, tprea,,miiggior epergia neile sue varie funziopi. T Durante la conva- leseenza, di Seria malattia, b un tonico meraviglioso. Prendete il NUGA-TONE oggi .stesso. Con- vincetevi voi stesso tlellrpotenzia- 1iti di qutstrtonic,o: Un mese di trattamento per solo un dollaro. Risultati garahtifi b vrgari1 rini- bors'ata la vo'stra moneta.' Venduto in tuttt le farmacie. . . p u Les quelques fonctionnaires, at- tachés a ce Musée, n9 sent pas du tout ir l'hauteur, si bien que les visitéurs, loin de sortir athées de leur intéressante visite, y trouvent, parait-il, motif pour y retremper leur foi. , Cest vraiment pas de chance! Car ces ViSiteurs sont trés nom- breux, non pas qu'ils soient at- tirés par la valeur des "doeu-, ments:; ils 1e sont tout signplement par la curiosité. Or, :3. ce public qu'il faudrait convaincre, les cice- roni moscovites ne savent débiter que des lieux communs. Nuova Forza a . Organi Indeboliti. L'auteur de Particle, "fervent athée" se plait que ce Musée, qui a été fondé pour devenir un cen- tre d'activité antireligieuse et qui est d'ailleurs fort ricne en "docu- ments" les plus divers, dispose d'un personnel absolument insut- fisant pour faire apprécier, com- me il convient, aux visiteurs les "ttfssors" que contient ledit Musée. Ils commencent, évidemment, it se lasser de~leur aetivité_antireli- gieuse, _ . [ Per la'.k;ostipaz_ii§f1;'6';_ pfeifdeté it) UGA-SOL.' 11 Liisiiatfil Neale; 50c; Dans "Itl article publié par les "Igsrestiti" (journal ottieiel ,russe) du 28 juillet sur 1e Musée central antireligieux de Moscou, on' pent lire des informations trés intéres- santes sur l'état d'esprit de bon nombre de "Sans-Dieu". Pour les lecteurs qui désireraient gardpr cette doeuthentation, nous rappelons que la premiére série de citations des "paroles et écrits de Mussolini" est parue dans le numéro 39 de I'ITALIA, 1a deu- xiéme dans ie numéro 40 et: la, troisiisme 'dans le numéro 41. On peut se prpcurer ces numé- ros en les achetant a l'Adminis-, tration de l'Italia. cle Dans un article resté mémora- ble, publié le 12 janvier 193?, 11 Ian compréndre qu'il y a duelque chose qui craque dans le monde, ét qde' ce "quaque qhose qui cra- que" met'en danger la civMsation ae toute la race' blanche. .. Mais des pfoblémes plus vastes prfoeeupent Mussolini. " V. tation du peuple et il affirme: "L'exNoitition des immortels principes est la plus grande, la plus inhumaine et la plus raf- finée duperie qui est faite, au- jourd'hui, au dépens du peu- ple.'" _ - A Voiti Ity c'oiseIusion de cet drti- "Les oreilles habituées is percevoir don seulement les 'bruits des tempétes, miis aussi les soufdes rumeurs des voies souterraines, sentent que quelque chose craque. que be'e.u.. coup de liens se sont 1relichés; que certains pirstulats' triuir. tionels et basique - comme 1e respect de " vie, de la mal. son, de la propriété d'autrui - s'iierdulent; que Yin'cevtitdde du lendemain conduit in la mise en pratique' du"'carpe diem" et le désespoir débouche d'unt part dans l'avariee et de l'autre dans la dissipation.. T Si it ces sympt6mes vous en aioutez' d'autreis qui rappellent d'une fagon plus que, singuliére ce qui advint an cours des épo- ques de décadence des autres ei.. vilisations, symptiitnes qui vont, par exemple, de. la féroeifé et de la fréquence de certains dé- lits, is la 'stupidité de certaines compétitions, vous aurez i'in- tuition que 'nph seulement im aspect de notre civilisation est en jeu, mais que toute la eivili- sation de la race blanche peut se désintégrer, s?affaiblir, s'olr. scurcir dans 1e_désordre sans but, dans la misére sans lendew main." ' V T LA CIVILISATION DE LA RACE BLANCHE ' Ennemie de Dieu! ORGANE DES COLLECTIVITFS ITALIENNES; AU CANADA (RAGE FRANCAISE) 'Et puis, en Jiessous: . "ILS LA FERONT REVENIR SUR_LA DECISION QU'ELLE A PRlSE DE NE PAS PARTI- CIPER, SANS L'ALLEMAGNE), A UNE CONFERENCE ou L'ON DISCUTERAIT DE, LA QUES- TION DES VOLONTAIRES E- TRANGERS EN ESPAGNE" "Tiensllin. tttmst.. .. . Que de changements de jougsl - 'Tienst.. .. Tiensl. . . _ Le 14 octobre, autre titre, tou- jours dans le méme jourhal,'et . . .etrcote plus -petit': , _ ' "LE PREMIER MINISTRE CHAMBERLAIN VEUT, COUTE QUE "COUTE, UN RAPPROCHE- MENT AVEC ROME"... Le mercredi - 13 octobre - le méme journal publie le titre sui- va!?! Jy,tplt1tpetit,_loiep eptqndu): "ILS CONSENTENT A DISCU, TER LA QUESTION, DES vo, LONTAIRES ETRANGERS QUI COMBATTENT EN ESPAGNE, AU COMITE INTERNATIONAL DE LA .NON-INTERVENTION" Je Vous assure 'que c'est un jeeu divertissant. Car lorsqu'on les rapproche, ix la courte distance de qualquesrjours, on se rends im- mahatement compte du Vaste, de, rimmense bpurrage de crane an? querest soumis 1e bon public ca- nadien,robligé d'avalerr tous les matins ou tous les soirs les bour- des et.les,; falsifications des agences internationales magonniques et philo-communistes. \"LONDREVS' ET PARIS "Sis PLIENT A JJNE EXIGENCE on; MUSS0LINI", 7 Mon ami me signale aujourd'hui les litres sun/ants. découpés dams leg journaux de cette semaine: _ Le' luhdf - 11 octobre - grand Litre sur tdute la page: ' "LONDRES ET PARIS FORCES RQNT LA MAIN A LqTALIE" J'ai un ami qui s'amuse it eol- lectmnner le,s tltre's et les man- chettes des journaux. M. _ Andrif Tariiieu' 41",ééninent homme diégati t'rNugr1ys 4'4 Aui rink douze fois ministré et plusieurs I01S Présuient du Conseil -- vient notamment dans un magistral ar- ticle publié dans GRINUOIRE de Paris de' rédiger une sbrte de tris- t'e 'bilan du 1'ecurquts 1e Front Po- pulalre a fa_it faire a la Fiance en trés peu de temps... t ' .' Et prenant précisement comme base 1e voyage. de MussolinLirBer, lin, et le rapprochement italp-al- lemand dont 11 constitiae la Inteuve MI André Tardieu - aprés-avoir raconté comment, par la visjte du roi Humbert 1 mite 19,25 novem- bre 1881 is Berlin l'alliance italo- allemande fut conclue, il refait l'historique des relations franco- italiennes qui devaient aboutir it Pintervention de l'Italie en guerre, it. c6té dtly Jfrapee,ren 1915. . M. Andrg,Tardieu" écrit notam- ment: F Le voyage dts.Muss'olin'i t) Wer-., lih, l'actuetr -enthousitrste que 1e peuple gllematad tout entier a fait au Chef de, 'Y'ltalie N6uvelle;_ la solen-nelle (eoht'iécraftion de 'l'axe Iwme-tserlip. I'que rien pe peut é- branler"; gsone autant d'fv6iyyner1ts qui opt provoqué des réactio'ns di- verses "parmi 1psidreais de Fran- ce clairVoyarilts, ét 'n'on asservis ii la politiqué deda Firanp-tmxtiiiti'e; rie et du; (7iytpi1uqispne,/" T ' ' fl ECRIT w' M ANDRE TARDIEU,, ANCIEN PRE- SIDENT DU CONSEIL FRANCAIS _ "l,jr_, FRANCE A mm _ DE "0NlllMTlil)l'N Mi" Et en dessous: "Dis aoiit 1914, ntalie se dé- clara neutre. Au mois de' sep- tembre suivant, elle transporta ses unités de la frontiére trand galse a la frontiére autrichien- ne. Le 26 avril 1915, elle sigma, avec la France et l'Angleterre, M. Delcassé avait' dit en 1902 que, en aucun cas, l'Italie ne po'urrait devenir ni l'instrument ni 'I'auxiliaire d'une agression contre la France. Ses propos regurent, dang les années sui- v'antes,' 1a confirmation da dait. "Iren fut ainsi a la confé- rence d'Algésitas de 1905. Il en tut ainsi, en 1913, lors des menées yrtriehienhersontre la Serbie. La guerre de ,1914 mit le sceau de l'histoire sur l'or- dre nouveau des chases. "En, 1900, l'oeuvre s'achevait par l'échange des lettres Pri- netti-Uelcassé, qui comportaient une fenonciation. réciproque au Maroc en faveur de la France en Tripolitainé au profit de l'I- talie. ' ' , "En 1901, le duc "ie Génes amena son escadre it Toulon. En 1903, le roi Victo'r-Emma- nuel vint k Paris. En 1904, M. Loubet s'en fut irRome. "Le rapprochement "franco-j- talien avalt commtneér en 1896, par la révision des traités tuni-. siens. Il continua, au mois d'oc.. tobre- suNant, par un' traité de navigation; en 1898, par un traite de commerce; en 1899, par une convention sur les li- mites de 11a Tripolitaine. I AU. FIL DE LA PLUME hpris la. visite de Mussolini a Hitler LES TITRES on peu tait la sa-uvegarde du monde civi- lisé.contre res nations faseistes" que ce Comité était 1e défenseqr de la Paix contre la Guerre" - c'est la France qui a, proposé, de but en blanc, la1rétmion de trois puissance (la France, l'Angleterre 'et l'Italie) et de ces trois puissan- ces SEULEMENT afin de tran., cher. un des problémes les plus é- pineux du conflit espagnol: celui dd rappel des volontaires étran- gets. L'Italie a répondu: Je veiix bién discuter ce pro- bléme... Mais pouquoi SEULE- MENT it nous trois, puisqu'il re- garde et il concerne toutes les au- tres puissances, puisque il est no- toire qu'il ya des volontaires en Espagne appartenant A toutes les nationalités du' monde?... (En Espagne pour les .rnuges!. . .) Et c'est la France qui s'est trou- vée irdétendre la these plus fran- chement et-plus nettement "réac- tionnaire", toujours au sens ten- dancieug: qu'a'ttribuent i1 ces mots les miimps politiciens et journalis. tes de gauche. En ettetf Cest la France qui a proposé, priiné, et, avec l'appui de t'Angle- terre, Vconstitué' yn Comité de la non-intervention, groupant 27 na- tions, dent le but était d'assurer la neutralité de tous les pays dans le gonflij; etspagnol. Cest la France qui. - aprés a- voirjait crier par tous les jour- naux, et par son chef du gouver- nement d'alors, que " "Comité é- _ Cest Mussolini qui s'est trouvé it étre 1e défenseur de la théorie plus nettement démocratique et nbérale, au sens tendancieux qu'at- tribuent k ces mots les politiciens et_res . joyrnalistes de gauche. Ce qu'il y a de plus tordant dans toute 1a' polémique faite dang la presse mondiale, ces jours derniers, au sujet de la discussion du pro- jet de rappel des volontaires étran- gets, de {'pspagne est ceci. PRECIEUX AVEUX. . . "WW-Ensemble, en 1918, elles con- t..'jmlrent l'au.y'sol.e, Jie la v)ctoire, La proposition. italiénne "Le 24,rnai 1915, 1'Italie dé- clara Ia guprre a lMutriehe. Le 27 mat-1916, elle la déclara a) "l'Allemagne. Quatre ans durant, soit sur la Piave, soit sur la Mame, ses Ar'oupes et les n6- Jres se 'battize'nt an coude is "cpu'de. . l , siVrtstp,,c,,a,,,t,t,, .3" ttttft "um. M" a; 'T'est le fruit de 'ce long et gpati'ent travail que des imbéci- Teg, ont détrutt, en quelques 'mois. . ',L-thrntii, aprés une guerre ga- gnée, la France de 1937 se re- trouve dans la situation oil elle était, en 1882, aprés une guerre perdue. - . "La grande transversale, de la mer du Nord it Ja Méditer- ranée, qui fut notre danger, is. travers les siécles, depuis Je Saint-Empire romain germani- que, est reconstruite. Ce que M. Delcassé avait dissocié est reconstitute. "Les discours prononeés mar- di soir au Champ-de-Mai sou- lignent fortement cette situa- tion. "La France, en un mot com- me en cent, a reculé de cmquan- te-cinq ans." "On sait la Suite. A l'Italie, qui s'ottrait, l'Antleterre et la r'rance préferérent 1e Négus. M. Reynaud, M. Delbos, M. Blum ex1gérent les sanctions. . .L'Ita- lip) irritée at vietorieuse; se tourna vers l'Allemagne réar- mée, en négociant également a- vee la Hongrie, la lougoslavie, la Pologqe et. le Japon. "Dans le méme temps, et tan- dis que les Italiens s'inistal- laient aux Baléares sur nos li- gnes de communication africai- nes, la France du Front popu- laire; qui a un ambassadeur an Vatican, n'en' avait pas au Qui- rinal. "'Orravait, depuis 1918, mal- gré mille ddficultés, - négo- ciations de la, paix; conflit ita- lo-you-slave; probléme des compensations c o l o n i al e s - Sauvegardé J'oeuvre accomplie. On avait méme, en 1935, con- clu i'accord de Stresa. M. Mussolini, soucieux de con- cilier sa politique méditerra- néene et sa politique iutrichien- ne, souhaitait s'entendre d'abord avéc l'Angleterre et la France. Sa rencontre de 1934 avec M. Hitler n'avait pas donné de ré- sultats. ' "Deux hommes, en ce temps- lit, furent les hérauts de l'ami- tié italienrie pour la France. L'urt éthit M, xi'Annunzior l'au- tre, M. Ihisstuini. On " sou- vient de l'inoubliable réuriion de Quartb. _ _ i 1e traité d'allianciy de Londres. ne "PMI- Et Paris a dt, se rendre compte mie la France It, pouvait pas con- Et c'est ainsi que'l'on a eu la stupéfaction de lire dans un télé- gramme daté de Londres, le 10 oo- tobre dernier, et distribué aux jour- naux canadien par la PRESSE ASSOCIE, la passage suivant: "A Londres, la note italienne a causé beaucoup de désappoin- tement. On lui trouve un carac- téremon-constructif et parfaite- ment inutile. Le gouvernement anglais regrette infiniment Pat.. titude prise par Rome. On ex- plique dans la capitale anglaise que rien, en théorie, ne s'oppo- se. a ce que l'AIlemagne soit in- vitée a discuter elle aussi de non-intervention, d'intervention, plutét. Mais si sa participation aux pourparlers est acceptée, il faudra alors inviter le Portugal, la Russie, d'autres nations peu- iitre a la discussion qui, de ce fait, deviendrait Vite intermina- ble et oiseuse." Alors quoi, on ne joue plus?. . . Alors vous étres obligés d'ad- mettre qu'une discussion ...avec beaucoup de participant devien- drait Vite "INTERMINABLE ET OISEUSE" '? . ' . Mais il y a des années que Mus- solini a affirmé que les quatre grandes nations européennes de- vaient se 1éunir, k elles seules, pour trancher les problémes d'in- terét générale, précisement parce que les assemblées nombreuses é- taient jugées par lui "intermina- bles et oiseuses..."l Or voilé que maintenant, au lieu de le féliciter d'avoir adopté vos principes, vous vous mettez en tra- vers? Heureutement4 la log,ique de Mussolini a fini par avoir le des- sus. vait done étre plus "DEMOCRA, TIQUE, toujours an sens tendan- cieux du mot. Mais eela ne'faisait pas du tout l'attaire des amis des Rouges, qu1 eux sont pour les discussions pu- bliques et parlementaires quand ils croient que cela pent leur étre utile, et changent immédiatement d'attitude lorsqu'il s'apergoivent que cela peutAtourner mal pour eux. M, CAPUANO & PASQUALE (IO.. LIMITED 729 ST. JAMES STREET W., MONTREAL, P..Q. MARCA GALLO SI VEN DON 0 OVUNQUE 4 PER Me IA MARCA CHE GARANTISCE IA PERFEZIONE DEL SIGARO TUSCANO MANUFATTURATO DALLA DITTA ll sigam MARCA GALLO, i, il miglior sigaro di tipo Italiano sin dal 1905. fi' riconosciuto da tutti come il 'sigaro di qualitil insu- perabile per sapore ed aroma. tinuer it refuser de se soamettre au Comité qu'elle avait elle méme tondé. . . Mais 1e Gouverhemént 1Centra1 se réServe 1e droit de. . . "séparet "la téte des séparatistes" de leurs . . .corps. . . ' Le tout, au fond, c'est de s'en- tendrer. . . . UN PEU DE TENUE l.. Cueilli, avec des pincettes, dans une depeche Tits Moscou du 11 oc- robre de la PRESSL' ASSUUIE, ce sumple aveu aes communistes sur 1es massacres qui s'operent actuel- Lement en Russie: "On commence a comprendre ici les moms qui ont incité 1e gouvernement central 5 décré- ter tant de massacres. Il y a, é'LA PRESSE/des "ti- triers", c'est k dire des journalistes qui doivent avoir des sécristes a- "On a revéle, en ertet, qu'un mouvement separatiste tres vi- goureux se developpait rapide- ment dans les provinces de l'ouest et de Pest du pays. L'ar- ticle 17 de la nouvelle constitu- tion garantit a chaque répu- bisque de l'Union 1e droit qu'el- le a en principe de se séparer, sxtot qu'elle te désirera, de 1'U.H.S.s. Le gouvernement cen- tral ne voit, toutetms, men qui puisse l'emliaher de combattre le séparatisme qui aurait pour prenner resultat de démembrer la patrie socialists." hin somme: _ . En Ru'sme la Constitution donne ie droit d'étre "séparatiste". . . ' Tel,: PLateau 3640 UNE PAILLE I Cause civili e penali, incorporazioni di compagnie, eee. Avv. Réné Chénevert, K. C., Consulente STUDIO 514 - INSURANCE EXCHANGE BLDG. 276 St. James Street West Montreal AVVOCATO MARIO E. LATTONI, B. A., B. C. L LE PLUS IMPORTANT JOURNAL ITALIEN AU CANADA ETABLI EN 1916 Samedi, 16 Octobre 1937 3907 Van Horne, ATlantic 1375 mitiés pour les communistes. En tout cas ils sont ouvertement en- nemis ...de la grammaire et du Lncuonnaire, francais. "Le paquebot "Toscana" a ap- pareillé Mer pour Tripoli ayant a son bord 41 officiers et 1795 sol- dats des divisions Sabrata et de Sirthe". Bon. Qu'est ce que cela vent dire? Un envoi de troupes que 1'Italie fait dans une de ses colonies. Ex- actement comme la France en fait an Maroc en A_1gérie en Tunisie, ...Et méme dans les pays sous mandat de la Société des Nations comme en Syrie... oil se bat, et oil une armée lutte contre les "dis.. sidents". Et oil avez vous pris que "l'Ita- lie faisait la guerre", en Tripoli- taine? On vous 1e demande!... Sans étre - naturellement - certains que vous sachiez jamais y répondre. . . . C. V. . . En effet, 1e 9 Jctobre, la UNIT.. ED PRESS transmettait le télé.. gramme suitant dew Naples: Un envoi de troupes comme l'Atr. gleterre en fait normalement dans ses Colonies... sans que personne trouve rien it redire. .. Or, devinez comment le rédae.. teur de LA PRESSE, chargé de mettre un titre a ce télégramme, a intitulé cette information? Simplegxggt ainsi: INTALIE Savez-vous, cher fonfrisps,. la si- gnification exacte du verbe guer- royer? Cel, vent dire "faire la guer- re"... 'GUIL'KROYE t.. . .